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Le métro gratuit 12 mois sur 12
Transport
Publié dans Le Temps le 12 - 08 - 2009

Depuis leur mise en service, les lignes de métro vers Ben Arous, l'Ariana, El Mourouj, Denden et la cité El Intilaka rendent des services important aux habitants de ces zones et à ceux des quartiers situés entre Tunis et lesdites destinations.
Pour un prix dérisoire, le métro épargne aux passagers les interminables attentes du bus ainsi que les bousculades monstres aux portes et à l'intérieur de ces véhicules peu spacieux et trop lents sur la route. Ce nouveau moyen de transport, plutôt confortable et qui ne pollue presque pas l'atmosphère, est désormais utilisé par beaucoup de citoyens " motorisés ", ce qui a pour avantage de décongestionner la circulation en centre-ville et d'y préserver une qualité d'air relativement satisfaisante. D'autre part, les nombreuses escales du métro se font dans des stations couvertes, décentes, voire belles, et de plus en plus propres. Les nouvelles rames mises en service en direction des quartiers Sud de Tunis offrent en plus de tout cela, un désign séduisant, l'ouverture personnalisée des portes, le confort des sièges tapissés et, privilège unique jusque là, la climatisation. De tels bienfaits semblent néanmoins passer inaperçus pour de nombreux usagers qui, profitant de la difficulté réelle pour les agents de la Transtu d'endiguer le fléau de la resquille, bénéficient gratuitement ou à moindres frais des services de la société et ce, 12 mois sur 12 dans certains cas. Loin de les envier, nous aimerions plutôt attirer l'attention sur un comportement incivique que la modestie des moyens ne saurait justifier et qui coûte cher à la communauté dont font justement partie les resquilleurs eux-mêmes !

Leçons gratuites
L'autre jour, nous avons été témoins d'une scène très significative. Le début se déroula à l'intérieur de la station du 13 août en direction de la Place Barcelone et la suite dans le métro même. Un couple pressé tentait d'atteindre les lieux en courant afin de ne pas manquer la voiture qui venait d'entrer dans la station. Le mari se dirige d'abord vers le guichet mais sa compagne l'en empêche et lui dit : " Viens vite, il n'y a jamais eu de contrôle sur ce tronçon. " Et le mari de la suivre quoique pris d'un léger scrupule. A l'intérieur du véhicule, la dame poursuivit sa leçon de resquille et certains passagers lui apportèrent leur soutien : " N'allez surtout pas croire, dirent-ils à l'époux toujours angoissé, que tout ce monde a payé sa place. Tant que les voitures sont surchargées, les contrôleurs ne montent jamais. Et puis faites comme beaucoup de gens qui ont toujours sur eux de vieux tickets qu'ils montrent à toute perquisition. Les agents de la Transtu n'ont pas le temps de vérifier la date sur tous les billets qu'on leur tend ". Les arguments approbatifs se multiplièrent ensuite tant et si bien qu'à la fin de ce court trajet, les craintes du mari se dissipèrent et il donnait l'air en descendant du train d'être déjà un membre convaincu du club des resquilleurs authentiques.

Drôle d'héritage
Autre lieu, autres acteurs et autres leçons : Dimanche dernier, nous avons pris le métro dans une grande station de Tunis. La voiture où nous étions était à moitié pleine de monde juste avant de démarrer ; c'est cet instant précis que les contrôleurs de la société choisirent pour monter dans les wagons à la recherche de mauvais clients. Mais ils furent très vite repérés par ces derniers lesquels descendirent immédiatement sur les quais. Qui étaient les resquilleurs ? De jeunes garçons en majorité, mais il y avait aussi quelques adultes des deux sexes et deux ou trois vieilles personnes. Sur le moment, ils firent semblant d'aller acheter leurs tickets, mais lorsqu'ils constatèrent le départ des contrôleurs, ils reprirent le métro le plus sereinement du monde. Heureux qui comme ces profiteurs n'ont pas à réserver de budget pour leur transport ni pour celui de leurs enfants, parce que manifestement, la manie se transmet pendant l'année scolaire et en période de vacances, de père en fils, de grand-mère en petite-fille et de maître à élèves !
Badreddine Ben HENDA
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La Transtu impuissante ?
Il paraît, à en croire quatre agents que nous avons interrogés au terminus de Tunis Marine, que ces scènes sont devenues si familières que personne ne s'en étonne aujourd'hui. " Quoi que fasse notre société, elle n'enrayera pas le fléau de la resquille. Ce que nous avons trouvé de mieux, c'est d'effectuer le maximum de contrôles à l'entrée des stations. Mais cela pose par ailleurs un problème d'effectif. Nous manquons en effet de personnel pour mener à bien les opérations de vérification. Il n'est plus possible d'autre part de revenir à l'ancien système qui plaçait deux ou trois convoyeurs dans chaque wagon. D'ailleurs, les nouvelles rames et toutes celles que nous mettrons dorénavant en service n'aménagent aucun emplacement pour ce type d'employés. Sachez aussi que nos agents qui travaillent tard le soir et tôt le matin à bord des rames accomplissent leurs tâches dans une insécurité quasi-totale : des fois, ils sont agressés verbalement par des passagers aux allures de voyous, quelquefois les resquilleurs passent à l'acte et les violentent, sinon ils les braquent tout simplement sous le regard impuissant des autres voyageurs. Dans ce genre d'incidents, le grand perdant c'est plus l'agent que la Transtu. Les responsables de la société peuvent en effet lui reprocher son excès de zèle lequel ne lui profite pas à tous les coups ! ".


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