Notre enquête sur le tennis tunisien, l'énorme vague de réactions de tous ceux qui appartiennent à ce sport ainsi que le droit de réponse du vice-président de la FTT n'ont pas fini de faire des remous. Les derniers en date? Deux autres droits de réponse d'un ex-champion et d'un ex-numéro 1 tunisiens, Selim Benhaj Ali et Adel Brahim, accusés par Jilani Bouhafa d'être «complices» de l'auteur de l'enquête. Réponse de Slim Benhaj Ali (ex-numéro 1 et ex-champion de Tunisie) «Après mûre réflexion, j'ai décidé de vous répondre. M. Bouhafa, je suis un peu… enfin pas vraiment surpris par votre réponse… Vous affirmez que je suis complice (?!) mais vous oubliez, ou alors vous faites semblant, que j'ai été numéro 1 et champion de Tunisie. De ce fait, je suis parfaitement légitime pour pouvoir m'impliquer de près ou de loin dans un sport qui est le mien, au même titre que celui de tous les ex-numéros 1 et champions de Tunisie, dont vous ne faites pas partie M. Bouhafa. J'aimerais, par ailleurs, savoir où vous étiez quand, déjà à l'époque, je suis intervenu sur les ondes de RTCI pour formuler les mêmes réserves concernant l'ancien bureau fédéral. Monsieur, ou plutôt maître Jilani Bouhafa, le «complice» que je suis (déformation professionnelle à bannir car j'aimerais rappeler aux deux maîtres que vous êtes — je parle aussi de votre patron — que vous n'êtes pas au Palais de Justice, mais dans le domaine du tennis, du sport) n'a ni l'intention de devenir président de la FTT et encore moins d'en faire partie ou de gérer la carrière de notre championne Ons Jabeur. Ceci dit, votre droit de réponse et votre jugement sur ma personne ne méritent même pas que je m'y attarde. Pour finir, je vous conseille de laisser la place aux sportifs afin qu'ils servent leur sport, redevenez-le et, surtout, apprenez-le à votre… patron. En tout cas, votre réponse et votre réaction à une enquête sur le tennis qui appartient à tous prouvent que ce sport est bel et bien malade!».