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Œuvrer pour la consolidation des relations euroméditerranéennes Conseil général du Parti radical non violent, transnational et transparti – 22-24 juillet 2011 à Tunis
Le Parti radical non violent, transnational et transparti, organisation italienne disposant du statut consultatif de première catégorie auprès du Conseil économique et social des Nations unies, tient son conseil général du 22 au 24 juillet à Tunis. Un choix qui, précise M. Antonio Stango, membre de la direction du parti et directeur de plusieurs projets pour la défense des droits de l'homme, découle des changements que vit actuellement la Tunisie, notamment en matière de transition démocratique et de libertés. À ce propos, M.Stango parle du «printemps arabe» et de l'étincelle qui a jailli en Tunisie générant un mouvement révolutionnaire dans plusieurs autres pays arabes. Il note, par ailleurs, que neuf ans après les deux sessions du 38e congrès du parti tenu à Tirana, la situation des droits de l'Homme a continué à se dégrader dans plusieurs pays du monde, notamment dans le sud de la Méditerranée, l'Afrique du Nord et le Moyen-Orient ainsi que dans certaines régions d'Asie centrale, ajoutant que même dans les pays ayant des systèmes démocratiques, un danger persiste, il se situe au niveau de la communication et de l'information, deux secteurs qui souffrent parfois d'une certaine répression et du contrôle de l'Etat. Il est à rappeler, en outre, que le Parti radical non violent a conduit des actions édifiantes dans différentes causes humaines, notamment l'abolition de la peine de mort, la non-violence, la situation en Irak. Il a également apporté une contribution décisive à la mise en place du tribunal ad hoc pour les crimes en ex-Yougoslavie. Il se penche aujourd'hui sur l'identification de moyens efficaces qui garantiraient au mieux la protection des libertés individuelles. D'ailleurs, lors du Conseil général tenu à Barcelone en 2010, le parti s'est fixé comme objectifs prioritaires la protection et la consolidation des droits humains fondamentaux. En outre, des représentants de peuples opprimés ont pu prendre la parole, au nom du parti, au sein du conseil économique et social des Nations unies. Le conseil général qui se tient, à partir d'aujourd'hui, à Tunis, verra la participation d'un grand nombre de défenseurs des droits de l'Homme, notamment Emma Bonino, vice-présidente du Sénat italien et ancienne commissaire européenne pour l'aide humanitaire, Tonino Picula, ancien ministre des Affaires étrangères, de Croatie, Marco Pannella, leader du Parti radical non violent, transanational et transparti et ancien membre du Parlement européen et du Parlement italien, Sam Rainsy, leader du parti d'opposition libéral éponyme au Cambodge Ermelinda Meksi, ex-ministre des Transports en Albanie, Sonam Tenphel, vice-président du Parlement tibétain en exil, Sergio Stanzani, ancien membre du Parlement italien et président du parti... Le débat sera libre et portera, notamment sur la question d'une meilleure intégration euroméditerranéenne qui profitera autant aux pays européens qu'à ceux de la rive sud de la Méditerranée.