«Nous avons plusieurs reproches vis-à-vis du rendement du gouvernement de transition et nous aspirons à l'établissement d'une autorité légitime élue au suffrage universel», a affirmé le Secrétaire général du Parti de la culture et de l'action (PCA) Hafnaoui Amayria. S'exprimant lors d'une conférence de presse qui a eu lieu, hier matin, à Tunis, M. Amayria a précisé que ces reproches sont liées notamment à l'atermoiement du gouvernement dans le jugement des symboles de l'ancien régime, à la dérive sécuritaire, aux troubles et à la multiplication des sit-ins qui, a-t-il dit, ont contribué à l'aggravation de la situation générale dans le pays. Le PCA, a-t-il relevé, oeuvrera à établir la paix et la stabilité pour surmonter cette phase délicate, d'autant plus que la situation sur les frontières avec les pays voisins est alarmante. Lors de cette conférence de presse organisée à l'occasion de l'obtention, le 15 juillet dernier, par le PCA de son visa, M. Hafnaoui Amayria a passé en revue les principes généraux du PCA et les principaux axes de son programme politique et économique. Selon un document distribué à cette occasion, la création du Parti de la culture et de l'action a pour principal objectif de mieux encadrer et sensibiliser les citoyens quant à l'importance de l'édification démocratique et du militantisme politique pacifique, dans la consécration de la justice et la réalisation du développement et du progrès. Ce parti, qui se considère comme une partie intégrante de la gauche démocratique arabe, vise à consacrer les principes de citoyenneté et d'équité, à rétablir la souveraineté du peuple, à instaurer un régime républicain et à favoriser l'alternance pacifique au pouvoir. D'après ce même document, le PCA s'attache, également, à l'édification du Maghreb arabe, à la complémentarité et à la coopération interarabe, en tant que moyen pour réaliser l'unité sur des bases démocratiques.