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Se lancer dans les affaires, tout en protégeant la nature
Les métiers de l'environnement
Publié dans La Presse de Tunisie le 09 - 10 - 2011

• Les jeunes promoteurs diplômés du supérieur sont en mesure de se lancer dans de petits projets dans le domaine de l'environnement, qui n'exigent pas un grand capital
L'environnement offre de nombreses opportunités d'emploi pour les jeunes diplômés de l'enseignement supérieur ou de la formation professionnelle. Avec un petit capital, il est possible, en effet, de monter son propre projet en faisant même travailler d'autres personnes. Ces opportunités ne sont pas, malheureusement, exploitées totalement par les jeunes à la recherche d'un emploi. Le manque d'information et de sensibilisation est certainement à l'origine de cet état de fait.
Le paysagiste est l'un des métiers qui n'exigent pas un grand capital. Le promoteur peut commencer à monter son affaire avec 3.000 dinars pour acheter le matériel nécessaire de jardinage et se doter d' un local approprié. Les clients du paysagiste peuvent être de simples particuliers qui veulent faire quelques «retouches» à leurs jardins par l'élagage des arbres, de nouvelles plantations d'arbustes ou de plantes d'ornement… Le travail du paysagiste peut se faire de façon périodique selon un calendrier précis. Si l'affaire du paysagiste se développe, il peut agrandir son projet pour toucher des marchés plus importants, comme ceux qui relèvent des unités hôtelières, voire des communes qui sous-traitent l'entretien des espaces verts à des entreprises privées, conformément à un contrat d'une année renouvelable. Des entreprises publiques ou privées, qui disposent de petites parcelles vertes, peuvent également faire appel aux services du paysagiste pour les travaux d'entretien.
Gisement des matières premières disponibles
Un autre métier non moins important concerne la valorisation des déchets organiques pour les transformer en fertilisants. C'est un projet plus coûteux (environ 5.000 dinars) car il suppose l'achat d'un équipement en vue de trier et de transformer les déchets ménagers après un dépouillement minutieux (pour les débarrasser des métaux et autres éléments toxiques) pour que le fertilisant soit sans risques pour la terre. Ce projet peut faire travailler, pour commencer, quatre à cinq personnes. Le gisement des matières premières est disponible en grandes quantités et le marché est demandeur de ce produit dès lors qu'il ne contient aucun composant chimique néfaste pour la terre.
L'un des projets qui a connu une grande expansion au cours des dernières années est sans doute la collecte et la transformation des déchets en plastique. Plusieurs microentreprises ont été, en effet, constituées avec l'encouragement et l'accompagnement, au début, de l'Agence de gestion des déchets (Anged). Grâce au programme Eco-lef de collecte des déchets en plastique contre paiement, de jeunes diplômés ont pu monter leurs projets avec succès. Déjà, en 2009, on comptait 310 points de collecte, dont 240 relevant des privés. Les quantités collectées durant l'année indiquée ont atteint près de 15.5 mille tonnes : les déchets sont broyés et transformés en granulés pour être réutilisés localement, en tant que matières premières destinées à la fabrication de chaises et tables ou exportées.
Les possibilités de créer des projets dans ce secteur sont encore grandes vu l'augmentation, d'une année à l'autre, des quantités de déchets. Les investisseurs sont donc encouragés à opter pour des projets de recyclage des déchets en plastique. L'Anged avait conclu, par le passé, des contrats avec 110 entreprises de recyclage pour leur fournir les quantités collectées.
Produit nocif en milieu réceptif
La collecte des lubrifiants constitue un autre projet prometteur. Un texte juridique définit les conditions et les méthodes de collecte et de gestion de ce produit. Le but est de prévenir le déversement dans les réseaux d'évacuation des eaux pluviales et domestiques du lubrifiant et des huiles usagées, ce qui ne manque pas de polluer l'eau destinée au traitement par les stations d'épuration. D'autant que, avec un traitement spécifique, ces huiles peuvent être réutilisées. Le promoteur dans ce secteur doit disposer de fûts ou citernes assez spacieux et étanches lui permettant de collecter le produit en évitant de polluer l'environnement. Pas mal de stations-service et restaurateurs se débarrassent de leur huile dans les égouts. D'autres vont jusqu'à déverser leur produit nocif en milieu réceptif naturel…
Pour ce qui est des huiles alimentaires – qui relèvent d'un dispositif à part –, elles font l'objet de collecte et de recyclage. Une opération de collecte a été menée par l'Anged pour fournir ce produit à des sociétés privées chargées d'effectuer le traitement nécessaire en vue de le transformer en matière première de génération d'énergie de substitution (bio gasoil). Pas moins de 30 petites entreprises ont répondu aux clauses du cahier des charges relatif à la collecte de ces déchets. Quatre autres entreprises ont pu obtenir l'autorisation de traitement primaire de ces huiles, qui peuvent être exportées en attendant leur exploitation en Tunisie. Les collectes se font essentiellement auprès des restaurants et des unités hôtelières.
Parmi les projets – encore balbutiants – qui peuvent être réalisés par les jeunes diplômés, citons la collecte des équipements électriques et électroniques usagés. Ces déchets proviennent des ordinateurs (écran et unité centrale), des téléviseurs, des postes de radio et autres équipements similaires. Des déchetteries devraient être mises en place par le ministère de tutelle en vue de valoriser certains composants des équipements collectés. Déjà, les promoteurs qui veulent s'installer à leur propre compte peuvent commencer à travailler en récupérant les différents matériaux précieux des équipements utilisés pour les revendre en tant que pièces détachées aux ateliers de dépannage et d'entretien des ordinateurs.
Pour réaliser les différents projets, les promoteurs doivent effectuer des études approfondies en vue d'obtenir le financement nécessaire de la part des bailleurs de fonds et notamment de la Banque tunisienne de solidarité. La réussite du projet dépend de plusieurs paramètres, dont celui qui a trait au dévouement de l'intéressé et à sa volonté de relever les défis…


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