La fin de saison sonnera-t-elle le glas des espoirs de maintien gafsiens? Grande fut la déception des supporters gafsiens à l'issue de la défaite face à un CSS qui était amputé de ses cadres. EGSG a raté le match qu'il fallait réussir et s'est compliqué ainsi la tâche dans la course au maintien, la 12e défaite de la saison était le faux pas de trop. Après la victoire aux dépens du CAB, la rigueur des joueurs n'était pas au rendez-vous. Par la suite, en effet, les Gafsiens ont joué leur plus mauvais match de la saison et beaucoup de choses n'ont pas fonctionné comme prévu. Alors, où se situe le mal d'El Gawafel? Une question qui en appelle tant d'autres. Notamment en l'absence de solutions. Les indicateurs virent au rouge, et sans jouer les oiseaux de mauvaise augure, le sauvetage du club tient de «l'exploit», les trois journées restantes étant loin de constituer une sinécure. Face, respectivement, à l'ESS, l'ASK et au ST, EGSG n'aura pas la tâche aisée. Chaque adversaire aura ses propres arguments pour vaincre. Et si lors de la saison écoulée El Gawafel avait abordé le dernier match face à l'ASM avec son destin entre les mains (se contentant d'un point pour s'assurer le maintien), il n'en sera pas de même pour l'actuelle saison. Le club devra gagner lors des trois prochains matches et attendre. Actuellement, le cœur des inconditionnels bat la chamade, chacun y va de sa philosophie. Jallel Kadri, mal à l'aise depuis son arrivée, commente la situation : «La victoire face au CAB a servi de soupape, et la défaite à Sfax nous a renvoyés au bord du gouffre… Maintenant, il faut collecter les neuf points en jeu et attendre. Notre sort dépendra des autres résultats. J'ai peur de l'esprit «défaitiste» des joueurs. Ce qui a été démontré face au CSS ne peut en aucun cas constituer un motif pour continuer à espérer». Difficile d'en vouloir au coach des Gafsiens dans sa vision, peu optimiste, de la situation. A trois journées de la fin, avec trois rencontres difficiles au menu, la mission des Gafsiens paraît délicate, mais les dés ne sont pas encore jetés. EGSG aura besoin d'un sursaut d'orgueil de la part des joueurs qui devront se ressaisir. Mais en auront-ils les moyens?