Pas moins de 142 mille personnes ont tiré profit du programme «Amal» et 35 mille de stages et de programmes de reconversion pour améliorer leurs compétences. Des opportunités d'emploi dans les secteurs des technologies de l'information et de la communication, de la logistique, de l'agroalimentaire, de la santé et de la biotechnologie, du tourisme et de l'artisanat et des énergies renouvelables. Les ressources humaines constituent incontestablement la force essentielle de toute entreprise qui cherche à améliorer son positionnement aussi bien sur le marché intérieur que sur le marché extérieur grâce à une production de qualité répondant aux normes et aux standards internationaux. Il se trouve, cependant, que certaines entreprises se caractérisent par un taux d'encadrement faible. Pourtant, l'université tunisienne met régulièrement sur le marché un nombre important de compétences en mesure d'apporter le plus à l'entreprise à tous les niveaux : production, marketing, commercialisation, recherche et innovation... Les entreprises – notamment les petites et moyennes – doivent s'ouvrir davantage sur leur environnement socioéconomique et améliorer davantage le taux d'encadrement en vue de passer à un palier supérieur et de pénétrer dans de nouveaux marchés. Certes, la période passée a connu certaines perturbations qui ont empêché les chefs d'entreprise d'investir dans les ressources humaines, mais la situation commence à se stabiliser et le climat d'affaires se clarifie. De plus, de nouvelles mesures ont été prises au profit de l'entreprise (voir «La Presse » du 17 novembre), ce qui devrait permettre aux chefs d'entreprise d'entamer leur plan de gestion des ressources humaines sur des bases solides De nouveaux horizons dans le domaine de l'emploi La contribution effective des entreprises devrait réduire un tant soit peu le nombre des chômeurs, toutes spécialités confondues. Certaines compétences ont des difficultés plus que d'autres pour s'insérer dans le marché du travail vu la nature de la spécialité. D'où les stages de réadaptation organisés au profit de cette catégorie de diplômés pour faciliter leur intégration dans la vie active. Les formations concernent souvent les technologies de l'information et de la communication, les langues, les services... Si certains diplômés disposent d'une expérience ,d'autres sont fraîchement injectés sur le marché du travail et ont besoin éventuellement d'une période de stage. D'après les chiffres disponibles, le nombre des diplômés de l'enseignement supérieur ne cesse d'augmenter d'une année à l'autre avec une prédominance des titulaires de diplômes universitaires dont le nombre est d'environ 80 mille chaque année. Quant aux diplômés de la formation professionnelle, le nombre annuel est d'environ 40 mille, toutes spécialités confondues. Même dans le secteur de la formation professionnelle, certaines spécialités ouvrent des horizons nouveaux dans le domaine de l'emploi alors que d'autres sont presque saturées. Les candidats à la formation accèdent à un processus qui leur permet de devenir des acteurs dans l'entreprise économique. L'une des réformes engagées a concerné notamment la microfinance , nécessaire pour la création d'entreprises de petite taille dans le cadre de l'encouragement de l'initiative privée. Un autre programme non moins important en l'occurrence le programme « Amal » a ciblé les jeunes diplômés pour les insérer dans la vie active. Pas moins de 142 mille personnes ont ainsi tiré profit du programme de recherche active d'emploi au profit des diplômés du supérieur «Amal» et 35 mille de stages et de programmes de reconversion pour améliorer leurs compétences. Certains secteurs économiques sont encore en mesure d'ouvrir la voie aux diplômés de l'enseignement supérieur pour une meilleure insertion dans la vie active. Il s'agit des technologies de l'information et de la communication, de la logistique, de l'agroalimentaire, de la santé et de la biotechnologie, du tourisme et de l'artisanat et des énergies renouvelables. Ces secteurs connaissent d'ailleurs une expansion grâce au rythme de la production et de la demande sans cesse croissante. En plus des recrutements dans les entreprises privées, le secteur public et la fonction publique continuent encore à intégrer des diplômés du supérieur. De nouvelles fonctions pourraient être créées au niveau de certains départements comme celles qui concernent la lutte contre la corruption, la gestion rationnelle des ressources financières, le contrôle de la transparence... Une part importante du chômage peut être absorbée également par l'initiative privée dans toutes les régions, et ce, en utilisant à bon escient les microcrédits mis à la disposition des intéressés.