«Je n'accepterai jamais une présidence fictive. J'opterai pour une présidence avec des prérogatives réelles dans le cadre d'un régime qui conférera aux trois présidences le rôle qui leur sied dans la gestion de la phase délicate dans laquelle s'engage le pays», a affirmé, hier, le secrétaire général du Congrès pour la République (CPR), Moncef Marzouki, dans la page officielle du parti sur Facebook. Cette déclaration a été confirmée au téléphone par le porte-parole du parti Imed Daymi qui a assuré que le Congrès pour la République restera fidèle à ses positions et à ses promesses envers ses militants et l'ensemble des Tunisiens et s'engagera à assumer sa responsabilité nationale en adhérant à un gouvernement d'union nationale qui s'attachera à introduire de véritables réformes et à contribuer à apporter des solutions dans tous les domaines. Le projet relatif à l'organisation provisoire des pouvoirs publics ne reflète aucunement la vision du CPR, dans la mesure où il est venu vider l'institution de la présidence de la République de toutes ces véritables prérogatives. A cet égard, le CPR forme l'espoir de voir les négociations aboutir rapidement à une formule consensuelle qui bénéficiera à l'unanimité de toutes les parties, dans le droit fil de la constitution d'un gouvernement élargi d'union nationale qui entamera, dans les plus brefs délais, le règlement des problèmes urgents et persistants auxquels font face les Tunisiens.