Selon la version électronique du journal Jeune Afrique, il a été rapporté que la filiale santé du groupe tunisien «Amen» vise l'international et cela à travers une implantation en Mauritanie et en Libye. Le groupe figure parmi les premières institutions privées de santé en Tunisie avec un chiffre d'affaires de 25 millions de dinars (près de 13 millions d'euros) en 2010. Selon le groupe, «c'est l'international qui donnera une nouvelle dimension à leurs activités. Cette filiale de la Compagnie méditerranéenne d'assurances et de réassurances (Comar, 50 % du capital) et d'Amen Bank (30 %), qui appartiennent tous deux au groupe Ben Yedder, entend profiter des belles possibilités existantes sur un continent largement sous-médicalisé». Elle cible les classes moyennes émergentes, à savoir la Libye, mais aussi, à plus longue échéance, le Mali, le Tchad, a indiqué le directeur général de l'entreprise. La source indique qu'à l'horizon 2015, Amen Santé pourrait aussi miser sur une introduction en Bourse pour lever des fonds. Coopération transfrontalière Italie-Tunisie Au titre du programme de coopération transfrontalière Italie-Tunisie, 13 contrats ont été signés pour des projets en Tunisie dans les domaines de l'intégration régionale, du développement durable et de la coopération culturelle et scientifique. Le budget total s'élève à 8 231 660,92 euros. La mise en œuvre de ces 13 premiers projets standards démarrera bientôt. Les projets sélectionnés concernent le secteur agricole, l'architecture punique, la certification des diplômes d'infirmier, etc. La coopération transfrontalière (CTF) vise à renforcer la coopération entre les Etats membres et les pays partenaires le long de la frontière extérieure de l'Union européenne. Le financement de l'UE pour le programme de CTF Italie-Tunisie s'élève à 25,1 millions d'euros pour la période 2007-2013. Des prévisions de croissance Selon une projection publiée par la revue économique française L'Expansion, pour l'année 2012, la Tunisie devrait réaliser un taux de croissance de 2,5%, contre une croissance nulle au titre de l'année 2011. D'après le centre de prévision de «l'Expansion» qui évoque la situation économique des pays dépendants du pétrole, les pouvoirs publics continueront d'amortir les effets du ralentissement en augmentant les transferts et les subventions ciblées, comme en Tunisie où l'Etat subventionne les hydrocarbures, les biens alimentaires de première nécessité, ainsi que les transports. Mais leurs marges de manœuvre budgétaires resteront faibles, et les coûts de l'emprunt, très élevés. De nombreuses secousses sont à prévoir, conclut le centre. Formation Le ministère de l'Industrie et de la Technologie (secrétariat d'Etat de la Technologie) a lancé un appel d'offres national pour l'élaboration de 30 cycles de formation de compétences sur les techniques innovantes basées sur les logiciels libres au profit de 360 apprenants appartenant à divers organismes publics. Paeb D'après le site «Investir en Tunisie», la direction générale du Parc des activités économiques de Bizerte (Paeb) a publié son rapport d'activités arrêté au 31 octobre 2011. On y indique que le Parc a réalisé, depuis sa mise en service en 1996, des investissements globaux s'élevant à 383.590.677D. Les investissements directs étrangers sont dans une proportion de 95%. Il est fort intéressant, à cet égard, de procéder à une comparaison avec les objectifs de 60MD que l'on a assignés à la zone franche lors des études de faisabilité. On l'aura remarqué, l'évolution est à trois chiffres et frôle les 400%. Pour ce qui est des emplois, le Paeb s'enorgueillit d'avoir favorisé, à la date du 31 octobre 2011, la création de 5.074 postes d'emploi nouveaux qui viennent s'ajouter aux 656 postes consolidés des entreprises déjà installées avant la prise de possession des terrains par le Parc. Il faut noter, d'autre part, que plus de 400 emplois occasionnels sont constamment générés par les chantiers en cours. Quant aux exportations assurées par les 82 projets installés dans le Paeb, elles ont atteint 467,5 millions de dinars, durant l'année 2010. Conect Gafsa La Confédération des entreprises citoyennes de Tunisie vient de consolider ses structures professionnelles régionales par la création de la Conect Gafsa. Cet événement revêt une importance particulière eu égard aux spécificités de la région, ses potentialités et sa position géographique stratégique. La Conect, qui a tenu à entamer son programme de création de ses structures régionales par Kasserine, confirme ainsi son orientation et sa détermination à contribuer à la création d'une nouvelle dynamique économique et sociale régionale. Comment ? A travers l'intégration et l'association des régions de l'intérieur du pays à la conception et à la mise en œuvre de stratégies et programmes d'actions adaptés aux potentialités et réalités locales en vue de créer la synergie recherchée entre les régions de l'intérieur et celles de la côte. La Conect Gafsa a commencé à agir avant même son lancement officiel par la participation très active à la mise en place d'une cellule régionale de crise et de suivi de l'investissement dans la région. Elle a entamé ses actions par la prise de contact avec les responsables de Yazaki en vue de débloquer la situation et de reprendre l'activité de la société ce qui permettrait de sauver 500 emplois environ dans la région d'Oum Larayès. Notons que l'assemblée constitutive de Conect Gafsa a été marquée par la participation de nombreux hommes d'affaires de la région. Les travaux ont été animés par M. Tarak Cherif, président de la Conect, et Mme Douja Gharbi, vice-présidente. L'initiative de création de Conect Gafsa a été fortement appréciée des participants. Elle vient répondre à l'attente des hommes d'affaires qui ont toujours cherché à avoir à leur côté une organisation patronale forte, interactive, responsable et crédible. Cepex Le Centre de promotion des exportations invite les exportateurs à prendre part à la journée portes ouvertes qui sera organisée mardi 10 janvier 2012 à la Maison de l'exportateur. L'événement sera une occasion pour rencontrer tous les membres du réseau des représentations à l'étranger ; Alger, Casablanca, Benghazi, Abidjan, Amman, Dubaï, Rotterdam, Milan, Moscou.Cette action vise un rapprochement avec les entreprises exportatrices et à être à l'écoute de leurs besoins en matière de soutien et d'assistance pour faciliter l'accès de leurs produits aux marchés d'exportation. «Ernst & Young» Maroc et Tunisie rejoignent «FraLux» C'est sur le site «boursier.com» que l'on apprend qu'à compter du 1er janvier 2012, les bureaux «d'Ernst & Young» au Maroc et en Tunisie rejoignent FraLux, l'entité regroupant les cabinets Ernst & Young en France, au Luxembourg et en Algérie. L'objectif est de capitaliser sur les expertises disponibles au sein de la zone «FraLux» pour une offre de services élargis au service de la clientèle locale, ainsi que des grands groupes internationaux présents au Maghreb ou soucieux de s'y implanter. Ainsi sera créé un nouvel ensemble opérationnel dynamique et accélérateur de croissance pour les pays concernés. «Cet ensemble nouvellement constitué porte une ambition collective : garantir le développement harmonieux et durable de nos activités dans l'ensemble des pays concernés et doubler la présence d'Ernst & Young au Maghreb dans les cinq prochaines années», précise Jean-Pierre Letartre, Président d'Ernst & Young en France et CEO d'Ernst & Young en France, au Luxembourg et au Maghreb. Ernst & Young occupe, au Maroc et en Tunisie, une position de leader… Cette prééminence se trouvera renforcée, grâce aux synergies entre les collaborateurs et associés de France et du Luxembourg mais aussi par une concertation active sur le plan commercial au sein de la région du Maghreb. Cette nouvelle organisation permettra également de consolider la présence d'Ernst & Young en Algérie. Outre un partage étendu des références, des expertises et des savoir-faire, elle permettra le développement des marchés en Algérie, au Maroc et en Tunisie via des investissements ciblés et la multiplication des opportunités de carrière ainsi offertes aux collaborateurs.