• Fournir l'appui nécessaire au gouvernement pour mettre en œuvre les réformes nécessaires en plus de l'exécution d'autres programmes relevant de trois institutions • La Banque mondiale fournit l'appui à 11 projets d'investissement en cours de réalisation actuellement dans notre pays La Banque mondiale prépare la Note de stratégie intérimaire (ISN) pour les année 2012-2013 au profit de la Tunisie pour l'aider à réaliser une croissance économique sur de nouvelles bases équilibrées, fruit d'une bonne gouvernance. Pour ce faire, une délégation de cette institution mondiale s'est déplacée à Tunis afin d'effectuer des consultations avec des membres du gouvernement et autres parties intéressés, et ce, du 19 au 27 janvier courant. L'ISN vise, en définitive, à fournir l'appui nécessaire au gouvernement de juillet 2011 à juin 2013 pour effectuer les réformes nécessaires en plus de l'exécution d'autres programmes relevant de trois instituions du Groupe, à savoir la Banque mondiale, la Société financière internationale et l'Agence multilatérale de garantie des investissements. Concrètement, la Banque mondiale compte, durant la période de préparation de la note en question, appuyer la relance économique en Tunisie tout en favorisant une bonne gouvernance en impliquant les parties prenantes au travail. Avec les autorités publiques, il sera possible de lancer les bases d'une nouvelle croissance économique capable de créer de nouveaux postes d'emplois durables à moyen terme. Des régions longtemps marginalisées Le programme envisagé devrait être décliné sur trois domaines d'engagement conformément aux priorités du gouvernement tunisien, à savoir le renforcement de la bonne gouvernance et la participation citoyenne, la promotion de l'inclusion économique et sociale et la mise en place des bases économiques saines pour une croissance durable. La délégation de la Banque mondiale a rencontré les membres du gouvernement – notamment les ministres de l'Investissement et de la Coopération internationale, du Développement régional et de la Planification, des Affaires sociales, des Finances, de l'Emploi et la Formation professionnelle en plus du gouverneur de la Banque centrale de Tunisie – , les acteurs relevant du secteur privé et de la société civile ainsi que les représentants des organisations internationales. Il a été question aussi, lors des entretiens, de la situation difficile que traverse le pays actuellement. D'où la nécessité de prendre les mesure nécessaires pour assurer une réelle relance des activités économiques. La priorité devrait être donnée, entre autres, à la stimulation de l'investissement local et à l'investissement direct étranger pour créer des projets rentables et innovants dans des régions longtemps marginalisées et laissées pour compte malgré les multiples promesses formulées. Il est nécessaire également d'impliquer davantage la société civile dans la définition, la conception, la réalisation et le suivi des projets pour assurer leur pérennité et leur rentabilité. La bonne gouvernance exercée par l'Etat ne peut que renforcer cette orientation vers la croissance et la justice sociale en se basant sur la transparence au niveau de la gestion des deniers publics et la répartition équitable des ressources et des fruits de la croissance entre les différentes régions et catégories sociales. En tout cas, la Banque mondiale est déterminée à travailler étroitement avec le gouvernement tunisien en vue de trouver les solutions appropriées à même de résoudre les problèmes urgents d'ordre social de la population et qui concernent particulièrement le chômage, en impliquant les citoyens, y compris les femmes, dans les projets qui leur sont destinés dans le cadre d'une approche participative. Rappelons que la Banque mondiale fournit l'appui à 11 projets d'investissement en cours de réalisation actuellement dans notre pays. Ceux-ci concernent des programmes en énergie, en éducation, en développement communautaire et en gestion des ressources naturelles dans les zones défavorisées et de développement. Les programmes concernent aussi les exportations et l'appui aux petites et moyennes entreprises ainsi que les services de base dans les secteurs de l'eau, l'assainissement, les déchets solides et les eaux usées. Une assistance technique est également fournie par la Banque pour la mise en œuvre des réformes du gouvernement en vue d'améliorer la gouvernance et de créer des opportunités économiques.