Fethi Laâbidi limogé, l'OB confie ses rênes techniques à Faouzi Ouerghi qui sera assisté par Nabil Bechaouch Le bureau directeur présidé par Jalel Gharbi a privilégié hier une solution interne dans l'espoir de résoudre la question du successeur de Fethi Laâbidi, intronisé le 12 mars dernier et qui n'aura donc drivé les Cigognes que l'espace de moins de deux mois. Deux enfants du club vont travailler de concert: Faouzi Ouerghi, enfant du club qui avait exercé à Teboursouk, Testour... dans les divisions inférieures sera assisté par Nabil Bechaouch, l'ancien attaquant des Nordistes dans les années 1980-90. La lanterne rouge de la Ligue 1 paraissait pourtant, hier à midi, très près de conclure un accord avec Habib Mejri, l'ancien sélectionneur de l'équipe de Tunisie du temps du Portugais Humberto Coelho, qui avait déjà conduit l'OB en 1991-1992.L'accord buta in extremis sur quelques détails. Il a été également question de l'Algérien Saïd Hammouch qui avait conduit la préparation d'avant-saison avant de s'éclipser et rentrer sans aviser au pays pour protester contre ses conditions de séjour à Béja. Certains, dans les milieux béjaois, n'ont toujours pas digéré ce qu'ils considèrent comme «une fuite qui survient au plus mauvais moment». Le bureau béjaois avait étudié avant-hier, en présence de l'ancien président Mokhtar Nefzi, les dossiers de plusieurs postulants au poste : Rachid Belhout, Kaïs Yaâkoubi, Kamel Zouaghi, parti de l'ESBéni Khalled le week-end dernier... Maintenant, le club nordiste espère voir se renouveler le scénario idéal, celui de la réussite par le passé de deux enfants du club dans des conditions quasiment similaires et tout autant difficiles : celle de Mohamed Kouki d'abord, et de Hédi Mokrani ensuite. «Samedi prochain, face au CS Hammam-Lif, nous attendons le déclic», souligne le nouveau porte-parole, Karim Hasnaoui qui vient de succéder à ce poste à Imed Taboubi. «Nous espérons que cette expérience sera réussie de manière à mettre un terme à l'instabilité technique des dix derniers mois. En tout cas, si le tandem Ouerghi-Bechaouch réussit à relever le défi, il n' y a aucune raison de rompre son mandat qui pourrait au contraire aller jusqu'à la fin de la saison», nous confie Karim Hasnaoui. Englué dans le fond du classement, l'OBéja trouvera-t-il le salut dans ce énième changement d'entraîneur ? Tour à tour, en effet, l'Algérien Saïd Hammouch, Hédi Mokrani, Amor Dhib et, enfin, Fethi Laâbidi avaient assuré la direction technique. Il est vraiment temps de mettre un terme à cette fiévreuse frénésie.