Le secrétaire général du mouvement Echaâb et membre de l'Assemblée nationale constituante, Mohamed Brahmi, a indiqué, dans une déclaration, hier, à l'agence TAP, que son mouvement examine actuellement avec certaines forces agissantes sur la scène politique nationale, partis, composantes de la société civile et personnalités nationales, la possibilité de la formation d'une nouvelle alliance politique. L'orateur a déclaré que cette alliance comprendra essentiellement les forces qui appuient la révolution, s'attachent aux préoccupations du peuple, rejettent la violence et la considèrent comme étant une menace dangereuse pour le pays. M. Brahmi a ajouté que cette alliance propose un projet sociétal et non point «un projet de pouvoir» selon son expression, de même qu'«elle présente des solutions objectives et partage l'approche adoptée par l'Ugtt dans le traitement de la chose publique et des affaires sociales». Il a, d'autre part, évoqué la situation difficile que vit la Tunisie, une situation qui a atteint le degré de «crise», a-t-il indiqué, relevant toutefois que l'hypothèse d'un gouvernement de sauvetage national ne représente pas la solution de son point de vue, étant convaincu que «le problème réside dans le programme et la vision et ce n'est point un problème de personnes, ce qui impose l'engagement d'un dialogue national sur la chose publique».