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Alerte maximale
Echouage d'un navire marchand maltais au large des côtes tunisiennes
Publié dans La Presse de Tunisie le 06 - 07 - 2012

• Le navire transportait une cargaison de 130 tonnes de coke-charbon et ses réservoirs contiennent 2140 tonnes de fuel et de gasoil
Un navire marchand maltais transportant 130 tonnes de coke-charbon à destination de l'Italie s'est échoué le 25 juin dernier, vers une heure du matin, au large des côtes tunisiennes, à la limite des eaux territoriales. Le mastodonte de 292 mètres de long et de 45 mètres de large, venant du Détroit de Gibraltar, a heurté des rochers dans une zone de 14 à 16 mètres de profondeur, à 45 km de Cap Serrat, le point le plus avancé dans la mer, et à 60 km de la ville de Tabarka. Outre son importante cargaison en coke-charbon, combustible solide, le navire porte dans ses réservoirs 2140 tonnes de combustibles liquides (fuel lourd et gasoil), qu'il devait consommer au cours de son trajet vers l'Italie. A ce jour, les raisons de l'échouage ne sont pas connues et si, selon les premières enquêtes, aucune fuite de fuel n'a été détectée dans les eaux marines, le risque reste grand et les autorités tunisiennes et les intervenants dans ce genre de situation sont en alerte maximale. La Marine nationale, l'Office de la marine marchande et des ports et l'Agence nationale de protection de l'environnement, relevant du ministère de l'Environnement, sont sur le pied de guerre dès l'instant où le navire immobilisé a été détecté par la marine nationale quelque temps après son échouage. Le pire à craindre est une pollution marine par les hydrocarbures. La vigilance est à l'extrême.
Transbordement des combustibles, opération à risque
La première visite effectuée sur les lieux de l'accident, le 27 juin, par les représentants de la marine marchande, de l'Anpe et d'une société hollandaise d'expertise, écarte l'hypothèse d'une catastrophe environnementale. Selon les premières données techniques, les réservoirs des combustibles liquides se trouvent aux étages supérieurs du bâtiment. Soulagement. Par ailleurs, le navire n'est pas vieux, cinq ans à peine, et son il présente une garantie de taille : «Il s'est avéré appartenir à une catégorie de navires solides, qui ne risquent pas de se couper en deux», explique M. Hassen Hannachi, chef de département de l'évaluation environnementale et de la dépollution à l'Anpe. L'on peut bien mesurer l'importance de cet indice compte tenu de la nature de la marchandise transportée et des quantités de combustibles, solides et liquides, à bord. Toutefois, le doute persiste et la peur d'une catastrophe est toujours présente, car les opérations qui doivent être menées sont très risquées, en l'occurrence le transbordement de la totalité des combustibles liquides puis d'une partie du coke-charbon. «Tout dépendra des conditions climatiques; en cas, de mauvais temps, il faut tout arrêter pour éviter la rupture des flexibles aspirant le liquide et donc son déversement dans les eaux marines», explique M. Hannachi. A titre préventif, 400 mètres linéaires de barrage flottants ont été acheminés sur place pour les installer en cas de dispersion du liquide noir toxique.
La Marine, l'Ommp et l'Anpe sur les lieux
Le transbordement des combustibles liquides, source principale de pollution marine, et priorité absolue dans cette affaire, a démarré le 1er juillet courant grâce à l'arrivée sur les lieux d'un navire étranger chargé d'aspirer progressivement le fuel et le gasoil stockés. L'opération devrait s'achever samedi, 7 juillet, si les conditions météo sont favorables. La marine nationale, l'Ommp et l'Anpe sont présents sur les lieux, patrouillant à bord de vedettes et de remorqueurs, pour assurer le suivi des opérations et leur contrôle. «Nous avons la compétence pour assurer nous-mêmes le suivi et le contrôle, et jusqu'à présent, nous n'avons pas eu besoin d'un renfort en logistique», précise M. Hannachi.
Dès lundi prochain, démarrera probablement le transbordement d'une partie du combustible solide, le coke-charbon, avec l'arrivée d'un autre navire spécialisé pour ce genre d'opération. A noter que, ce matériel sophistiqué n'est pas affrété par la Tunisie, mais par le propriétaire du « Flash ». Environ 40 tonnes devront être dégagées du navire échoué afin d'alléger sa charge et lui permettre de flotter. Ensuite, le bâtiment pourra être déplacé et acheminé vers un site soit de réparation soit de stationnement en attendant que les longues procédures administratives et juridiques soient réglées entre les assureurs du navire et les autorités tunisiennes. Peut-on parler dans ce cas d'espèce de contentieux? «Pas pour le moment puisqu'il n'y a pas de dégâts environnementaux», soutient M. Hannachi, précisant qu'au moindre accident entraînant un déversement de combustible dans les eaux, «la donne changera, nous restons très vigilants».
Les côtes tunisiennes bien gardées
En guise d'alerte et dans le cadre de la prévention de toute catastrophe, la commission nationale de lutte contre la pollution marine s'est réunie, lundi dernier, sous la présidence de la ministre de l'Environnement et en présence des représentants de la majorité des intervenants. Les discussions ont débouché sur quatre recommandations : accélérer le dégagement du navire ; mettre en place les moyens logistiques et humains pour faire face à la catastrophe en cas de pollution marine ; mobiliser des groupes de travail spécialisés pour assurer le suivi de la situation et s'assurer de la mise en place du plan d'urgence propre au navire échoué. Cette réunion reflète le souci de parer à tout imprévu car il n'y a pas encore de pollution et nous espérons qu'il n'y en aura pas. L'expérience du ministère de l'Environnement en matière d'opération blanche s'avère aujourd'hui très utile. Par ailleurs, il y a lieu de souligner la vigilance efficace des gardes-côtes tunisiens qui ont détecté la présence du «Flash» échoué au cours d'une ronde de routine. «Cela prouve que nos côtes sont bien gardées». Une remarque de M. Hannachi qui rassurera plus d'un.


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