Le ministre de la Justice, Noureddine B'hiri, a eu, hier matin, une rencontre avec les membres d'une délégation de la Fédération internationale des droits de l'Homme (Fidh), conduite par sa présidente Souhayr Belhassen, qui a porté sur les moyens de renforcer l'indépendance de la magistrature en Tunisie. L'accent a été, également, mis à cette occasion sur la stratégie de réforme du système judiciaire en Tunisie, un système qui se fonde sur une démarche participative regroupant les organisations internationales et la société civile et sur l'assistance de certains pays frères et amis. Le ministre de la Justice a affirmé avoir institué des mesures d'urgence dont, en particulier, l'octroi aux magistrats d'«une indépendance effective» et la fourniture de garanties en termes de «non-ingérence du pouvoir exécutif dans l'action judiciaire» et «d'égalité devant la loi». Sur un autre plan, M. B'hiri s'est entretenu avec le président du Bureau exécutif de l'Union panafricaine des avocats (UPA) qui a exprimé le souhait de voir la Tunisie abriter les festivités marquant la célébration du 10eanniversaire de la création de cette organisation, réitérant le souci d'impulser la coopération entre les pays africains en matière de recouvrement des biens spoliés.