Les automatismes commencent à se mettre en place... Après avoir croisé le fer avec Métlaoui, le CA a dans la foulée disposé des divisionnaires de Ben Guerdane sur le score net et sans appel de 4-0. Les buts ont été inscrits par Maher Haddad et Salama Kasdaoui, tous deux en verve et en forme. La rencontre en soi a permis d'apprécier la progression du groupe sous la houlette de Nabil Kouki. Au final, nous avons eu droit à des buts qui en disent long sur le travail réalisé à l'entraînement. Combinaisons, jeu en mouvement, dédoublement et recentrage tactique en situation de couverture et de relance. L'équipe s'est bien comportée et a surtout fait preuve d'esprit de corps et de cohésion. Volet joueurs en hausse, Zitouni, Lamouchia et Kasdaoui ont tenté de combiner et ont semblé en phase avec ce qui est exigé. Il est d'ailleurs judicieux de souligner la bonne entente entre les joueurs. Des automatismes bien huilés et une complicité naissante à l'entrejeu, voilà l'enseignement majeur a tirer, au-delà de la victoire du CA. Les retards de Souissi Chapitre onze type, Sami Nefzi a relevé Atef Dkhil (titularisé face à Métlaoui), Agrebi et Akremi ont (laborieusement) occupé les flancs. La paire Ifa-Souissi a difficilement tiré son épingle du jeu (vivement le retour de Mohamed Ali Yâakoubi) et les deux sentinelles, Lamouchi et Zitouni, ont assuré l'essentiel. Plus haut, au niveau des couloirs, Maher Haddad et Djabou ont donné le tournis à leurs vis-à-vis, combinant tantôt avec les pivots et tantôt avec les deux pointes que sont Max et Kasdaoui. Grosso modo, ce fut un test fort instructif. Le onze type prend forme, quelques joueurs ont confirmé mais d'autres ont stagné, à l'image de Khaled Souissi, encore à la recherche de ses repères. Intenable Jaziri ! Pour revenir aux péripéties de ce test, notons que Akremi est sorti sur blessure après seulement cinq minutes de jeu (et remplacé par Oussama Haddadi), Kasdaoui et Maher Haddad ont fait parler la poudre (un doublé pour chacun), alors qu'à partir de l'heure de jeu, le staff technique a chamboulé toute l'équipe en incorporant les Dkhili, Jebali, Ellafi, Ben Belgacem, Nafti, Mathlouthi, Hédhili et autre Jaziri. Comme attendu, le jeune Jaziri (un poison pour les défenses adverses) n'a pas manqué de mettre le feu dans les seize mètres adverses. Dribbles chaloupés, feintes de corps, coups de reins et un penalty régulier non sifflé à son actif), Jaziri promet, pour peu qu'il garde la tête froide et le même enthousiasme. Enfin, le transfuge lensois, Mathlouthi, a «touché du bois» à un quart d'heure de la fin. De bon augure en attendant une meilleure utilisation de son potentiel.