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Lutte contre les effets nocifs du mercure
Publié dans La Presse de Tunisie le 06 - 12 - 2012

Les discussions devraient reprendre par le comité intergouvernemental le 18 janvier 2013 à Genève pour examiner les différents points relatifs à la diminution de l'utilisation du mercure
Un groupe d'associations tunisiennes a réagi à cette situation pour contribuer à faire pression sur les gouvernements appelés à prendre une position positive à l'égard du mercure
Durant les dernières années, les entreprises industrielles ont utilisé, de façon parfois démesurée, le mercure qui est pourtant une matière dangereuse pour la santé et l'environnement. Le mercure peut s'allier avec divers métaux communs sauf le fer, le nickel et même le cuivre, le platine...Pourtant, plusieurs pays, de par le monde, ont pris conscience du danger que présente cette matière utilisée par les travailleurs sans penser à se protéger. Maintenant, les choses ont changé et tous les pays, y compris la Tunisie, ont commencé à prendre les dispositions nécessaires pour limiter — en attendant d'arrêter complètement — l'utilisation de cette matière nocive. En fait, le mercure est un élément chimique exploité en tant que métal argenté brillant.
Il peut se présenter comme matière liquide dans les conditions normales de température et de pression et se vaporise assez facilement. Ce métal est classé très dangereux vu ses effets puissants neurotoxiques. Il est à l'origine d'une maladie dite «hydrargisme» et peut même provoquer la maladie d'Alzheimer. Le mercure peut se trouver dans le milieu et plusieurs produits usuels. Il est comparé à un poison surtout si les quantités utilisées sont importantes. En cas de consommation, le mercure peut endommager l'estomac ou, au cas où il est inhalé, porter atteinte aux poumons sans compter, bien entendu, les effets secondaires incurables. Dans certains cas, il est responsable du décès du sujet touché.
Des contrôles sur le terrain et des analyses
De nouveaux rapports ont été publiés récemment pour prévenir des risques du mercure sur la santé qui ont touché même les poissons. La situation est, en tout cas, plus grave qu'autrefois et les spécialistes président l'accroissement du taux de mercure de 50% à l'horizon 2050 dans l'océan Pacifique si d'ici là rien n'est fait. D'où l'appel lancé aux gouvernements pour contrecarrer la propagation du mercure en promulguant un Traité international dans ce sens.
Déjà en 2009, le Conseil d'administration du Programme des Nations unies pour l'environnement (Pnue) a décidé d'élaborer un instrument juridiquement contraignant sur le mercure. Ensuite, le Comité de négociation intergouvernemental chargé d'élaborer cet instrument juridique s'est réuni en janvier 2011 au Japon puis à Nairobi fin octobre 2011. Mais les recommandations, même si elles sont essentielles, ne suffisent pas. Des contrôles sur le terrain et des analyses régulières sont indispensables pour s'assurer que le milieu est sain. Néanmoins, un projet de Traité international visant à diminuer les usages du mercure, et ses conséquences environnementales et sanitaires néfastes, fait l'objet de négociations depuis juin 2010 à Stockholm et une nouvelle réunion est prévue en 2013 au Japon.
Auparavant, une réunion a eu lieu à Nairobi du 31 octobre au 4 novembre de l'année dernière au cours de laquelle les représentants de 100 pays ont discuté sous l'égide de l'Organisation des Nations unies et le Pnue dans le cadre du 3e round les mesures à prendre pour faire face à la propagation de cette matière nocive.
Les résultats scientifiques récents seront exposés lors du 5e et dernier round des négociations onusiennes avant la promulgation du Traité qui devrait engager les Etats à diminuer l'utilisation du mercure en vue de réduire ses effets. Les discussions devraient reprendre par le comité intergouvernemental le 18 janvier 2013 à Genève. Les résultats scientifiques récents insistent sur la nécessité de mettre en place des dispositions rigoureuses pour réduire les risques du mercure d'autant plus que la consommation des produits de la pêche pollués par le mercure peut causer des effets graves sur la santé. D'ailleurs, un groupe de travail constitué de 85 organisations non gouvernementales a été constitué au niveau international pour atteindre «le zéro mercure».
En Tunisie aussi, un groupe d'associations a réagi à cette situation pour contribuer, lui aussi, à faire pression sur les gouvernements appelés à prendre une position positive à l'égard du mercure, ce qui devrait faciliter la rédaction dudit Traité et garantir la diminution du développement du mercure. La Tunisie a d'ailleurs abrité récemment les travaux de la réunion préparatoire africaine relative au 5e round des négociations du comité intergouvernemental au sujet du mercure. Durant cinq jours, les participants ont échangé les points de vue sous l'égide du ministère de l'Environnement et du Pnue.
L'idéal pour l'industrie tunisienne serait d'utiliser les technologies propres et les matières qui ne présentent aucun danger sur l'environnement et la santé des consommateurs. Des études approfondies sont, cependant, nécessaires pour définir les matières inoffensives qui peuvent entrer dans la fabrication des produits de consommation qui doivent être sains. Cette orientation s'inscrit dans le développement durable qui prend en compte l'industrie et toutes les activités qui offrent des produits ou des services aux consommateurs et qui sont en mesure de préserver l'environnement et la santé.


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