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La paille et la poutre
OPINIONS
Publié dans La Presse de Tunisie le 24 - 05 - 2010

Le thème de la liberté de la presse est à la mode dans les médias étrangers. Il est curieux de constater cependant un extraordinaire décalage entre les cibles, selon qu'il s'agit de politique intérieure ou extérieure. En deux mots, on préfère parodier les gouvernements étrangers plutôt que le sien propre. Et l'on comprend mal que, sous le prétexte de liberté de la presse, des propos haineux et vindicatifs soient proférés contre un pays aussi serein que la Tunisie.
Visiblement, pour certains, tous les moyens sont bons – même la parodie de bas niveau et le dénigrement de piètre facture – pour tenter de déstabiliser un pays qui a le mérite, dans une conjoncture mondiale de crise, de progresser lentement mais sûrement sur la voie du développement intégral durable.
Toutes les occasions où il est question de la presse devraient donc inviter à une réflexion profonde sur la déontologie d'une profession réputée active dans le fonctionnement du quatrième pouvoir constitué par les médias. Autrement, c'est le souci d'objectivité, de neutralité et de prudence, devant caractériser les associations de défense des droits humains et de certaines organisations non gouvernementales, qui en est affecté par perte de crédibilité.
On se souviendra que l'éthique de Reporters sans frontières fut naguère fortement ébranlée à propos d'accusations infondées sur le régime bolivarien mis en place au Venezuela. Soupçonnée de louvoyer sur les questions fondamentales en matière de revendication des libertés, cette ONG semble avoir une fixation sur la Tunisie. Il ne se passe pas de jour qu'elle ne distille l'un ou l'autre communiqué médisant, évoquant tantôt un "procès politique" inventé par elle, tantôt une persécution imaginaire d'un adversaire politique. A croire que ce groupuscule se soit transformé en une véritable usine de falsification et de propagande médiatique, où les prétextes invoqués rivalisent en paradoxes et en ambiguïtés sémantiques.
Visiblement, RSF supporte mal que la Tunisie soit un havre de paix. Et on comprend mal le manque de visibilité criant du secrétaire général de cette organisation, qui ne semble plus contrôler ses «militants» dont l'opportunisme primaire les condamne à surfer sur les vents porteurs du moment.
Un peu de sérieux, s'il vous plaît !
On connaît la connivence de certains sites Internet d'information français à l'égard de Taoufik Ben Brick, ce chantre de la «grève de la faim». A peine libéré et réfugié en France, ce pseudo-journaliste a pris attache avec quelques apôtres de la presse «libre», chez qui il squatte d'ailleurs. Un réseau complexe d'opposition à la Tunisie où s'exercent jeux d'influence et rapports de force, et dont les acteurs savent pertinemment que les manipulations dont ils font preuve ne relèvent guère de la liberté d'expression ou de pensée ni de l'éthique la plus basique.
Et le voilà, Ben Brick, parti en croisade contre son pays, faisant feu de tout bois. Dans une récente interview, il évoque son incarcération «dans un pénitencier préhistorique, quasiment à la mexicaine», avec des geôliers «tous analphabètes». Heureusement, ce dit journaliste en est sorti en forme pour envisager – sans rire – de se présenter à l'élection présidentielle en 2014. Ainsi «je serai le 1er président arabe élu démocratiquement», enchaîne-t-il sans vergogne!
Un comble : Ben Brick, qui a vertement conspué le Président Sarkozy, veut le rencontrer pour ensuite railler son «sentiment d'impuissance» et dénigrer la «complicité» des démocraties européennes.
Car il faut le rappeler : le fait pour Ben Brick d'être «journaliste» ne le met nullement au-dessus des lois, n'en déplaise à l'avocat chargé, dit-on, de défendre le «droit à l'humour», ou à cet autre avocat parisien pour qui tous les motifs sont bons pour la mystification et l'instrumentalisation de l'opinion.
Persifleur par état, Ben Brick promet de «commencer dans les jours qui viennent à écrire un livre», dont on imagine déjà l'obscénité du verbe, le vide prospectif, mis à part son "rêve" de devenir président. (Pour cela, conseillons-lui d'abandonner son refus de la citoyenneté des femmes tunisiennes). Pour réaliser de grandes ambitions, il faut avoir de grandes vues. BB en est incapable.
Ben Brick gagnerait en lucidité s'il arrivait à s'autocontrôler en écoutant la voix de la raison. Le vrai militant est celui dont les qualités se trouvent en accord avec les circonstances et les aspirations de son pays et de son peuple, qui gagne les cœurs, en communiquant de l'énergie, de l'espoir et de l'enthousiasme.
Loin des amalgames fâcheux, des vaines polémiques et des manières abaissantes, ce qui compte, aujourd'hui, c'est la Tunisie. L'enjeu essentiel du débat actuel est de savoir défendre les mérites qui valent à notre pays, on ne peut plus justement, le statut de partenaire privilégié de l'Union européenne et non de gesticuler à tous vents et dans les bras de n'importe quel manipulateur pour essayer de faire obstacle à ce statut.
En matière de presse comme en matière d'association, l'exercice des droits au nom de la liberté implique un sens fort des responsabilités, condition essentielle pour que le «quatrième pouvoir» et la société civile contribuent à la promotion de l'Etat de droit.


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