TUNIS, 11 déc 2009 (TAP) - A l'occasion de la célébration du 61ème anniversaire de la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme, l'Association tunisienne des Avocats sans frontières a organisé, vendredi, avec le concours du Syndicat National des Journalistes Tunisiens, une conférence sur "Droits de l'Homme et Souveraineté des Etats", en présence de plusieurs journalistes, communicateurs et juristes. M. Ridha Khmakhem, coordinateur général des Droits de l'Homme, au ministère de la Justice et des Droits de l'Homme, a présenté, à cette occasion, une communication sur le thème de la conférence dans laquelle il a souligné que l'engagement en faveur des droits de l'Homme constitue une consécration de la souveraineté nationale, compte tenu du fait que l'acception des droits de l'homme est universelle, interdépendante et globale, relevant que la communauté internationale a connu, durant ces dernières années, diverses manipulations des droits de l'homme qui ont constitué, en somme, un prétexte pour violer la souveraineté des Etats. Le conférencier a fait observer que la Tunisie, qui a ratifié les différents instruments et accords internationaux relatifs aux droits de l'Homme et consacré les libertés fondamentales, dans la pratique et dans le texte, n'accorde aucun intérêt aux allégations et aux campagnes de dénigrement qui ont été fomentées à son égard, dans ce domaine, par des parties qui sont loin d'être neutres et qui ont choisi de faire antichambre dans les chancelleries étrangères. De son côté, M. Jameleddine Karmaoui, président du Syndicat National des Journalistes Tunisiens, a donné une conférence sur l'information et la souveraineté dans laquelle il a mis l'accent sur le rôle de l'information dans la diffusion de la culture des droits de l'Homme et dans la consolidation de la Souveraineté des Etats, y compris celle des pays pauvres, qui souffrent de plusieurs violations, dont en premier lieu, le droit à la vie. L'orateur a souligné l'impératif qu'il y a à ce que le journaliste fasse preuve de patriotisme aigu et d'attachement à l'intérêt supérieur de la Tunisie, qui doit être le mobile qui sous-tend toute œuvre réalisée en faveur de la Tunisie et de ses citoyens. Il a fait observer que la Tunisie n'accepte de leçons de personne et qu'elle est un Etat de Droit et des Institutions, qui œuvre sans relâche à consacrer les droits de l'Homme et à veiller à leur protection, partant de la conviction profonde du Président Zine El Abidine Ben Ali, qu'il s'agit d'un effort quotidien de longue haleine. Le débat instauré, à cette occasion, a permis, notamment, d'aborder plusieurs questions ayant trait aux dossiers de l'information et des droits de l'homme.