Le CSS a réalisé un bon match. Il a vaincu et convaincu Stade Chedly Zouiten. Beau temps. Pelouse en bon état. CSS bat ST 2-0 (mi-temps 1-0). Buts de Sassi (3') et N'dong (49'). Arbitrage de M. Abdelhamid Hachfi. ST : Khalfaoui, Bahri, Tej, Guizani, Rouid, Ben Amor, Kouakou (Sellami), Ghannem, Kouassy, Mabrouk, Ben Salem (Ben Ammar) CSS : Kasraoui, Yosofu, Taoufik Sallemi (Thameur Salhi), Khechech, Ben Salah, Sassi, N'dong, Moncer, Challouf (Kamoun), Ben Youssef (Kabou), Kouate Avertissement : Rouid (ST) Buts : 3' : un coup franc bien botté par Moncer est dévié de la tête par Ben Youssef sur Sassi sur la ligne des buts qui n'a aucune peine à ouvrir le score. 49' : N'dong contrôle la balle au niveau des vingt mètres adverses et tire en force. La balle surprend Khalloufi et se loge dans les filets. Occasions : 19' : le tir croisé de Ben Salem passe de peu à côté de la transversale de Kasraoui 41' : le contre de Kouassy est repris mollement de la tête par Ben Salem qui rate l'égalisation 43' : suite à un effort personnel, Moncer efface Ben Amor et tire sur Khalfaoui 45'+2 : Ben Salem rate son lob et l'occasion de remettre les pendules à l'heure 70' : suite à un corner de Tej, Kouassy rate le cadre de la tête. Meilleur joueur : Ibrahim N'dong, retenez bien ce nom. Le pivot du CSS a été très bon hier au niveau de la couverture et de la relance. Quel abattage et quelle classe. Il a eu le mérite d'inscrire le second but de son équipe, un but de toute beauté. L'arbitre : L'homme en noir n'est pas passé inaperçu. Abdelhamid Hachfi s'est mis en évidence pour n'avoir pas brandi un second carton jaune au nez de Hamdi Rouid suite à une faute de main. Heureusement que le match était sans enjeu. A part cela, il a pu contrôler le match grâce au fair-play des joueurs des deux équipes. Note du match : 6/10 Curiosité Les journalistes sont la dernière préoccupation des organisateurs. Hier, la feuille de match présentée aux hommes de la plume était illisible. Inadmissible. Le match Stade Tunisien-Club Sportif Sfaxien a tenu ses promesses. Il n'est pas difficile de deviner que l'absence d'enjeu a favorisé la bonne tenue du match. Dans le camp de Stade Tunisien, Orok principalement a sauté le rendez-vous et du coup l'équipe a manqué de punch devant. Du côté du CSS, Krol a décidé de laisser pas moins de quatre joueurs au repos, à savoir Khémissi, Maâloul, Boulaâbi et Abbès. En dépit de ces absences, l'équipe sfaxienne a réalisé une prestation digne de ce nom. Elle a réussi à inscrire d'entrée un but pour annoncer la couleur. Le CSS a ensuite géré la première mi-temps à sa guise. En l'absence de Khénissi, nous avons découvert un autre attaquant de qualité, l'Ivoirien Kouaté. Puissant et rapide, il a donné un fil à retordre à la défense stadiste. Il a raté un but facile et aurait pu aggraver la note pour son équipe. Ce qui a manqué au CSS, c'est son jeu simple à une touche de balle et cette facilité à opter pour les transversales quand il le faut. La bonne occupation du terrain et des espaces a permis aux camarades de Challouf de gagner les duels et d'être les premiers sur la balle. Et même quand Ben Youssef et Challouf ont été remplacés, le CSS n'a pas perdu pour autant de sa vivacité. Il y avait Kabou et le remuant N'Dong pour titiller l'arrière-garde adverse. En un mot, le CSS a vaincu et convaincu. La touche de Krol est plus que visible. ST : problème d'efficacité En face du CSS, le Stade Tunisien n'a pas été très mauvais. Les Stadistes ont développé un jeu agréable mais cela n'a pas suffi à renverser la vapeur. Ghazi Ghraïri a opté pour le 3-5-2 en pensant que ses excentrés avaient le physique nécessaire pour aider les attaquants et revenir aussitôt en position défensive. Si Tej essayait de faire de son mieux, Bahri oubliait son rôle défensif et se faisait souvent rappeler à l'ordre par son entraîneur. Les Stadistes se sont procuré des occasions et auraient pu égaliser à maintes reprises, mais Kouassy et Ben Salem ont été maladroits. Après la rentrée de Sallami, le Stade Tunisien a joué le jeu. Sellami s'est mis en évidence par ses longues transversales souvent précises en direction des attaquants. Mais le manque de lucidité de ces derniers leur a joué un mauvais tour. Après avoir raté la qualification au play-off, le Stade Tunisien est rentré dans les rangs.