Malgré les déclarations optimistes sur un consensus annoncé par Mouldi Riahi, avant-hier, lors du quatrième round du dialogue national, il semble que ce dernier bat de l'aile. Les principaux points d'achoppement consistent dans les choix du régime politique (présidentiel, parlementaire, mixte) et les prérogatives dévolues au président de la République et au chef du gouvernement. Certes, tout le monde réclame à ce niveau un régime hybride, équilibré, entre les deux têtes de l'exécutif loin de toute monopolisation et la prééminence de l'un aux dépens de l'autre, mais les protagonistes n'arrivent pas à se mettre d'accord sur les prérogatives de ces derniers. D'autres questions continuent à faire débat telles que le seuil de voix à obtenir pour être représenté à l'Assemblée nationale, le nomadisme parlementaire, la nationalité du président, le parrainage par le corps des grands électeurs, etc. Afin de présenter à nos lecteurs de plus amples éclairages sur toutes ces questions, nous avons approché Nizar Nsibi, membre du bureau politique d'Al Aridha, Mohamed Bennour, porte-parole d'Ettakatol, et Adel Omrani, membre fondateur de l'Alliance démocratique. Regards croisés.