Faute de moyens financiers, un père de famille risque de perdre son fils atteint d'une maladie congénitale. Il sollicite une aide de l'Etat et des âmes charitables pour l'aider... Mohamed Dridi, dont la situation sociale est précaire, lance un cri d'alarme pour sauver son enfant Malek, né le 29 décembre 2012. Au début, les parents croyaient que le nourrisson était atteint d'une bronchite et se sont empressés de l'emmener à l'hôpital d'enfants de Tunis pour constater, après analyses et diagnostic, que l'enfant souffre d'une malformation génitale caractérisée par une dyspnée sifflante. De plus, il s'est avéré que le cœur du petit malade est à droite et le thorax est en avant. Son père a voulu connaître toute la réalité sur l'état de son fils et a demandé au médecin s'il serait utile de l'opérer pour le guérir. Mais il n'a pas été satisfait de la réponse formulée par les médecins qui ont prescrit un traitement d'une durée assez longue pour l'enfant. Or, le père ne dispose pas des moyens matériels nécessaires. Le médecin est formel sur le cas de ce petit patient; le patient “est hospitalisé dans notre service pour une pathologie de malformation "... Un appareil pour oxygénothérapie à domicile a été consenti au père, mais un engagement du père pour le restituer plus tard. Suite à une non-amélioration de la dyspnée et la récidive des broncho-pneumopathies, un bilan étiologique a été pratiqué. Le nourrisson doit donc poursuivre un traitement durable. Admis le 29 décembre 2012 à l'hôpital Béchir-Hamza à Bab Saâdoun, le nourrisson a effectué une échographie 14 jours plus tard. Il est sorti le 24 avril 2013. Tout pour sauver l'enfant Habitant dans un quartier à Oudhna du gouvrenorat de Ben Arous, le petit patient est obligé de faire chaque jour un traitement sur place, ce qui coûte déjà 26 dinars comme frais de transport aller et retour en taxi. L'appareil d'oxygène est chargé à chaque fois pour 16 dinars pour une durée de 4 heures. Le nourrisson doit consommer également un lait spécifique pour une période donnée. Face à toutes ces dépenses, le père ne sait à quel saint se vouer. D'autant plus qu'il a aussi deux autres enfants qui sont élèves en classes primaires. Depuis la découverte de la maladie de son enfant, le père qui travaillait dans un atelier de tôlerie et peinture a arrêté toute activité pour se consacrer à sa progéniture. Des va-et-vient quotidiens sont nécessaires. Les dépenses sont de plus en plus lourdes et il n'est plus en mesure de les honorer. Même la mère de l'enfant, qui a séjourné pendant quelque temps à l'hôpital avec son fils, consacre tout son temps pour être disponible. Il faut absolument sauver l'enfant quitte à l'opérer si une opération chirurgicale s'avère nécessaire. Le père a été obligé de prendre le bus en resquillant. Par malchance, il a été épinglé par le contrôleur. Mohamed Dridi, lui, a parlé de son cas, de sa situation sociale désolante et de son fils gravement malade. Cela a attendri le contrôleur qui n'a pas hésité à lui donner 5 dinars ! En fait, ce citoyen compte beaucoup sur les connaissances et les amis pour lui donner de temps à autre quelques dinars. Il a même accepté de reprendre son travail de 12h00 à 20h00 à l'atelier de tôlerie contre 25 dinars par jour, somme insuffisante pour payer le taxi en aller et retour. D'autres dépenses sont nécessaires pour le lait, la charge de la bouteille d'oxygène, les médicaments, l'alimentation pour les enfants...Mohamed se débrouille comme il peut pour satisfaire tant bien que mal ces multiples besoins. Un cri d'alarme est lancé par ce père de famille à l'Etat et à toutes les âmes charitables en vue de l'aider à sortir de cette crise qui risque d'avoir des effets néfastes à terme. Le père s'inquiète surtout pour son fils et il est disposé à tout faire afin de le sauver; c'est une question de temps, mais aussi d'argent. Ce cas urgent nécessite d'être pris en compte et traité dans les meilleurs délais par les services compétents. Cela va de la vie d'un être humain. Les hommes d'affaires et tout citoyen qui a les moyens peuvent aider ce père de famille sous forme d'une pension ou d'une somme d'argent conséquente. Il peut être rejoint à ce numéro 21.233.606.