Une réunion ministérielle tenue au palais du gouvernement à la Kasbah, a décidé d'un ensemble de mesures pour résoudre les problème qui entravent la réalisation du projet «Taparura», portant sur l'aménagement des côtes nord de la ville de Sfax. Elle a appelé toutes les parties intervenantes, à agir dans ce sens. Après le parachèvement de la première phase du projet, consistant en l'aménagement des 420 ha du projet, de nombreux obstacles ont empêché la réalisation de la seconde phase du projet, portant sur la création d'un nouveau pôle urbain (immobilier, environnemental, touristique et de loisirs). Ces entraves se rapportent, essentiellement, à la liaison entre le projet et la ville de Sfax, l'aménagement des quartiers environnants, le règlement définitif du problème des oueds qui traversent le projet et la réhabilitation des anciennes plages («Wiriot», «Casino», «Hached»), outre l'élimination des sources de pollution provenant des activités de transport et de distribution de l'acide phosphorique. Il a été, ainsi décidé, lors de la réunion ministérielle, présidée par le ministre chargé des Affaires économiques, Ridha Saïdi, d'intégrer le port commercial au projet de Taparura, en vue de développer le trafic des conteneurs. S'agissant de la réaffectation de l'espace consacré aux industries chimiques, aux activités portuaires non polluantes, l'Office de la marine marchande a été chargé d'établir un calendrier du transfert des unités industrielles installées dans cet espace. La société des études et d'aménagement des côtes nord de la ville de Sfax a été chargée de la réalisation des études sur l'aménagement des quartiers populaires autour de la région de Taparura et de les financer par le reliquat du crédit de la Banque européenne d'investissement. Le projet d'aménagement de Taparura a été entamé en 2006. Les investissements qui y ont été alloués s'élèvent à 160 millions de dinars et proviennent d'un prêt de la BEI, du budget de l'Etat et de dons étrangers.