La sélection nourrit des ambitions sérieuses en prévision des Jeux méditerranéens... Les sélections tunisiennes, garçons et filles, ont entamé la dernière étape de la préparation des Jeux méditerranéens. Une étape qui devrait servir au staff technique pour apporter les dernières retouches destinées à permettre aux lutteurs et aux lutteuses d'être fin prêts le jour J. Il faut dire que les motifs d'espoir n'ont pas manqué ces derniers temps. Des promesses évidentes qui ont notamment retenu l'attention lors du dernier championnat d'Afrique qui s'est déroulé au Tchad. Le nombre de médailles remportées par les athlètes dans cette épreuve a constitué une première dans les différents parcours de la sélection, et surtout ceux qui se rapportent à la compétition africaine. La sélection tunisienne n'a jamais remporté autant de médailles aussi bien en lutte gréco-romaine que dans le style libre. Plus encore, certains athlètes se sont mis en évidence au moment où l'on s'attendait le moins. Le cas, notamment révélateur et surtout significatif, du jeune Slim Trabelsi (120 kg) qui est parvenu à s'imposer et à monter sur la plus haute marche du podium en seniors alors qu'il est encore juniors. Une consécration qui en dit long sur les dispositions d'un lutteur aux qualités certaines et qui nourrit des ambitions sérieuses en prévision des Jeux méditerranéens. Zied Ait Ikrami sera aussi là en tant que porte-drapeau d'une sélection complètement métamorphosée et qui se voit désormais investie de nouvelles prérogatives. Ici et là, on n'a retenu pour ces Jeux que les athlètes qui ont des chances de monter sur le podium. Ceux-là mêmes qui ne cessent de confirmer d'une épreuve à l'autre et qui, de l'avis du directeur technique Amor Bach Hamba, sont capables de tous les exploits. D'ailleurs, le premier responsable technique a dû batailler fort auprès du ministère dans l'élaboration de la liste des athlètes retenus pour les Jeux. Finalement, ceux proposés par la Fédération seront présents en Turquie. Leur responsabilité devient encore plus grande quand ils se trouvent ainsi devant l'obligation de résultats. Contrairement à leurs habitudes, les sélections libre et gréco-romaine ont changé de mode de préparation. Dans le passé, ces équipes effectuent souvent des stages à l'étranger, notamment quand il s'agit de préparer des échéances internationales de grande envergure. Cette fois, la Fédération a jugé utile de changer d'orientation, tout en gardant la même motivation et le même rythme soutenu à l'occasion de ce genre de rendez-vous. C'est ainsi que toute la préparation des Jeux méditerranéens aura un aspect exclusivement local. Mais avec la participation de l'Ukraine et de la Hongrie, en tant que sparring-partners. Deux semaines à Aïn Draham qui seront suivies par un stage bloqué à Tunis, quelques jours avant le départ en Turquie, prévu pour le 19 juin. Il convient enfin de rappeler que la sélection tunisienne sera conduite par le directeur technique Amor Bach Hamba. Pour sa part, Mohamed Bouslihi a été retenu parmi les arbitres qui officieront lors de ces Jeux.