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Recours à l'importation pour satisfaire la demande
Céréaliculture
Publié dans La Presse de Tunisie le 23 - 08 - 2013

L'importation de blé demeure encore nécessaire pour les années à venir, compte tenu de l'incapacité de la production locale à satisfaire une demande de plus en plus grande
Le pain est le produit que tout le monde consomme en grandes quantités, vu son prix abordable et sa capacité de satisfaire les besoins immédiats des catégories sociales à revenus limités ou moyens. Plusieurs plats locaux sont d'ailleurs accompagnés de pain qui est fabriqué selon plusieurs formes et en ajoutant parfois des matières comme l'huile d'olive et de la farine de luxe pour présenter le produit à un prix plus élevé que le pain normal. C'est pour cela que l'augmentation du prix du pain n'est pas courante. Le ministère du Commerce et de l'Artisanat a démenti récemment les rumeurs selon lesquelles le prix du pain a été réajusté.
Les boulangeries ont été sommées de choisir entre la fabrication du grand pain et des baguettes de taille normale ou des croissants et des pains spéciaux vendus à prix assez élevé. C'est que les matières premières destinées au pain normal, compensées par l'Etat, comme la semoule et la farine ne doivent pas être utilisées pour les autres produits libres. Une telle organisation a mis un peu d'ordre dans les boulangeries et les citoyens savent désormais à quel saint se vouer.
Un besoin de 2.5 millions de tonnes de céréales
Mais le problème de gaspillage au niveau des consommateurs demeure, malgré les actions de sensibilisation et d'information, une réalité qu'il est difficile de changer. Les restaurants touristiques ou populaires, les cantines des entreprises et des établissements publics divers sont, en plus des ménages, les plus grands consommateurs de pain normal compensé par l'Etat. Rationaliser la consommation de ce produit permet de réduire un tant soit peu la pression sur le budget de la famille et de l'Etat qui importe chaque année d'importantes quantités de blé destiné à la fabrication du pain.
L'Organisation mondiale de l'alimentation (FAO) a mis en exergue, dans un rapport publié récemment sur la situation alimentaire dans le monde, quelques observations à propos de la Tunisie qui a besoin annuellement d'environ 2.5 millions de tonnes de céréales en vue de satisfaire la demande de consommation intérieure. Les périmètres céréaliers au niveau national ne permettent pas à eux seuls de répondre à la demande. D'où le recours régulier à l'importation depuis des années déjà malgré les politiques d'amélioration de la rentabilité mises en place. Les conditions climatiques conditionnent, dans une large mesure, le rendement des terres céréalières, ce qui donne en conséquence des taux de production fluctuants d'une année à l'autre. La sécheresse ou les inondations, par exemple, peuvent avoir des conséquences fâcheuses sur la production. Une bonne répartition de la pluie durant l'année augure toujours d'une année faste dans le domaine céréalier.
En général, à chaque début de saison, toutes les parties prenantes se préparent pour lancer la campagne dans les meilleures conditions. Les agriculteurs se préparent bien à l'avance pour acheter les intrants et mobiliser les ouvriers chargés de labourer la terre et de la semence. Un investissement important est alloué pour réussir la saison malgré les aléas climatiques.
Assurer la sécurité alimentaire
Les quantités de blé importées chaque année pour la fabrication du pain sont estimées à 80% d'autant plus que le système alimentaire tunisien se base essentiellement sur les pâtes et le pain. Ce taux pourrait être réduit au cas où le rendement des terres céréalières en optant pour des semences sélectionnées et en généralisant les systèmes d'irrigation pour ne pas dépendre totalement des conditions climatiques. Cela suppose, bien entendu, que les problèmes fonciers et le morcellement des terres soient résolus au préalable.
L'importation de grandes quantités de blé est imputée essentiellement donc aux facteurs naturels qui ont toujours eu des impacts négatifs sur les récoltes céréalières qui ont souffert cette année du sirocco, un déficit de la pluviométrie dans les zones de production et un manque de produits de traitement et des engrais signalé par certains agriculteurs. La régression de la production de moitié oblige notre pays de combler le déficit en augmentant les importations, même si les prix sur le marché international connaissent une fluctuation avec souvent des révisions à la hausse. Pourtant, le souci à moyen et long terme consiste à assurer la sécurité alimentaire en contribuant, chacun de son côté, à réduire les importations en augmentant la production nationale. La précédente campagne estimée à 2.2 millions de tonnes a donné de l'espoir aux agriculteurs qui sont soucieux de rentabiliser davantage leur terre.
Le dossier des grandes cultures est assez complexe et tient compte, en premier lieu, de l'accroissement de la production céréalière dans les régions productrices situées dans le Nord-Ouest en tenant compte de celles créées dans le Centre et le Sud. Des études ont été déjà élaborées au sujet de la rentabilité des terres céréalières en se basant notamment sur le choix des semences à fort rendement. En plus des intrants disponibles à temps, les agriculteurs ont besoin aussi d'une main-d'œuvre en nombre suffisant pour la semence et plus tard la récolte. Les terres de grande surface sont plus rentables que les autres, ce qui pose un défi pour les petites parcelles.


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