Tourisme intérieur : l'ONTT vise 30% de la part de marché pour les Tunisiens    Esperance de Tunis vs CS Sfaxien : 1-0 à la mi-temps pour les "Sang et Or"    Décès de Walid Mustafa, époux de Carole Samaha    Le ministre des Affaires étrangères souligne que la diplomatie constitue aujourd'hui l'un des piliers de l'Etat moderne [Vidéo et photos]    Algérie : Les autorités ne badinent pas avec les dérapages racistes sur les Subsahariens, une chaîne TV lourdement sanctionnée    La composition officielle de l'Espérance Sportive de Tunis    Journée mondiale de la liberté de la presse : le SNJT solidaire avec les journalistes emprisonnés et les martyrs de la presse palestinienne    Le lundi 5 mai, 144 mille élèves passent le bac blanc    Ben Arous et Nabeul privés d'eau potable à partir du 6 mai : Les détails    Moins de plis, moins de fers : pourquoi les Français délaissent le repassage ?    ST : Inverser la tendance    Guerre en Ukraine : Trump voit les choses "un peu différemment", selon Zelensky    Projets ferroviaires : Sarra Zaafrani ordonne le lancement immédiat, les saboteurs risquent gros    Tunisie : Sami Banaoues prend la tête de BH Assurance    Découverte de sépultures antiques à Sbiba lors des travaux d'un hôpital régional    Tunisie : La BNA distribue un dividende de 1 dinar par action au titre de l'exercice 2024    Pape Trump ? Une image virale secoue les réseaux    Sidi Bouzid : Des coupures d'électricité ce week-end, l'eau sera également impactée    Grèce : une voleuse présumée tuée par son propre engin explosif    Kasserine : Une découverte archéologique majeure dans le chantier de l'hôpital régional    Décès du producteur Walid Mostafa, époux de la chanteuse Carole Samaha    La Télévision algérienne s'en prend aux Emirats Arabes Unis suite à un passage télévisé !    Sousse : arrestation d'un criminel dangereux faisant l'objet de 18 mandats de recherche    L'école publique se met au niveau du privé : Des écoles virtuelles pour du soutien scolaire    Comment avons-nous été manipulés : ce n'était pas accidentel mais un plan méthodiquement exécuté    Alerte scientifique : le "monstre sous-marin" du Pacifique prêt à entrer en éruption à tout moment    Sihem Ben Sedrine en aurait trop fait, Fatma Mseddi saisit Leila Jaffel    Le ministère de l'Agriculture recommande une série de mesures sanitaires aux éleveurs à l'approche de l'Aïd al-Adha    Le Canal de Panama: Champ de bataille de la rivalité sino-américaine    USA – La CIA annonce la suppression de 1.200 postes, la NSA le prochain ?    Météo : Un 3 mai nuageux avec des orages et de la pluie localement    Tunisie : Découverte archéologique majeure à Sbiba (Photos)    Entreprises délaissées – Saïed : « Fini les comités, place à l'action »    La STB Bank plombée par son lourd historique, les petits porteurs à bout !    Gymnastique rythmique : la Tunisie en lice au Championnat d'Afrique au Caire    Drame en Inde : une influenceuse de 24 ans se suicide après une perte de followers    Nouveau communiqué du comité de l'ESS    BCT - Le TMM recule à 7,50% en avril 2025    La Liga: Le Rwanda désormais un sponsor de l'Atlético de Madrid    Météo en Tunisie : légère hausse des températures ce weekend    Foire internationale du livre de Tunis 2025 : hommages, oeuvres et auteurs primés au Kram    Visite présidentielle à Dahmani : Les cinq points essentiels du discours de Kais Saïed (Vidéo)    Un séisme de magnitude 5,9 frappe le nord-ouest de l'Argentine    L'Open de Monastir disparait du calendrier WTA 2025 : fin de l'aventure tunisienne ?    Psychanalyse de la Tunisie : quatre visages pour une même âme    Ce 1er mai, accès gratuit aux monuments historiques    Par Jawhar Chatty : Salon du livre, le livre à l'honneur    Décès de la doyenne de l'humanité, la Brésilienne Inah Canabarro Lucas à 116 ans    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



La pagaille du mercredi 4
Perturbations des transports
Publié dans La Presse de Tunisie le 07 - 09 - 2013

Des scènes qui se répètent à chaque averse et qui ne semblent pas être prises au sérieux.
Comme d'habitude, chaque averse apporte son lot de désagréments pour les usagers du transport public. Les pluies qui s'abattent depuis plusieurs jours sur le pays, avec plus ou moins de violence, ont entraîné des dégâts et des contrariétés pour les citoyens. Mercredi dernier, 4 septembre, le comble a été atteint. Durant toute la matinée, au moins, une bonne partie du transport a été paralysée ou perturbée sur plusieurs lignes de bus ou de métro. L'exemple des lignes sud de la banlieue a présenté un spectacle désolant que les responsables ne peuvent pas imaginer parce qu'il n'y a rien qui puisse les aider à comprendre la situation. L'utilisateur de quelque ligne que ce soit ne peut s'expliquer la pagaille que par un manque de coordination et une absence de réaction de la part des autorités.Les gens n'ont rien vu venir pendant des heures et des heures. Comme les eaux ont empêché les moyens de transport de circuler (arrêt des lignes 1 et 6 du métro à cause de l'accumulation des eaux au niveau de Bab Alioua et déviation des lignes 25, 26, 22 ... en raison de la coupure de la voie sur une partie de la GP 1), les usagers ne savaient plus quoi faire.Tout le long de l'avenue du 15-Octobre les lignes de bus déviés circulaient sans embarquer les clients. Les conducteurs avaient pris soin (c'est une manie systématique à toutes les occasions) d'enlever les plaques. Pourtant, ils devaient faire un geste rien qu'en raison de cette situation d'urgence.Les responsables auraient dû donner des consignes claires pour que les voyageurs attendant dans les stations soient transportés même si le bus n'est pas dans son itinéraire régulier. Des solutions de crise auraient pu être trouvées en temps voulu. N'y a-t-il pas des plans d'urgence dans de pareils cas ? Or nous savons que ce n'est pas la première fois qu'une telle situation se produit. Et, elle ne sera pas la dernière.Mais, nous sommes sûrs, par contre, que l'inertie sera toujours présente dans les moments de crise comme ceux que les habitués du transport public ont vécus. Des solutions de rechange ou des plans de substitution doivent faire partie du mode de travail de la Transtu. Il n'est plus possible, aujourd'hui, de travailler de façon artisanale et sans concertations entre toutes les parties. Ce qui s'est passé ne doit pas être considéré comme une situation exceptionnelle. Cela doit faire partie de la stratégie de cette société nationale.L'improvisation n'est pas de mise. Ce qu'on a constaté est pitoyable avec ces femmes, ces personnes âgées qui attendent un moyen de transport sans comprendre les raisons des retards et des perturbations.Même quand on a constaté un début de réaction avec la mise en œuvre de service de rabattement, les bus utilisés ne portaient aucune marque. Ce sont des bus anonymes et les gens étaient obligés de demander à haute voix les uns aux autres de quoi il s'agissait. A la station de Bab Alioua, un agent indiquait à voix à peine audible la destination du véhicule. Et ce dernier de s'ébranler avec une vingtaine de passagers alors qu'on est sûr que des dizaines d'autres ne l'ont pas pris parce qu'ils n'avaient aucune information. Les intéressés avaient le devoir de signaler la circulation de ce(s) bus en mettant en grosses lettres la destination. Les guichets et les stations, également, auraient exploité les panneaux d'affichage qui ne servent à rien. L'information : voilà le maître-mot. C'est ce qui fait défaut à la société. Comment communiquer avec le client ? C'est le dernier souci de ce transporteur, selon la majorité de ceux qui empruntent les lignes de la Transtu. Il n'y a pas une autre explication. Les responsables qui sont sur terrain ne maîtrisent pas la situation. Les agents travaillent comme bon leur semble et on constate un laisser-aller qui s'aggrave de jour en jour (irrespect des horaires, indiscipline, suppression ou rétablissement inopiné de lignes, ordre et contre ordre, refus de travail etc.). Les chefs de stations en savent quelque chose eux qui se frottent tous les jours aux différentes humeurs de leurs agents et des citoyens.En définitive, ces quelques précisions ne suffiront pas à passer en revue toutes les souffrances quotidiennes des usagers. Et ces derniers savent pertinemment que la solution n'est pas pour bientôt. Les responsables (s'il y a un pilote à bord, bien sûr !) ne vont nullement trouver la solution qu'ils attendent. Cela fait des années et des années qu'ils attendent.Au rythme où vont les choses il y a, même, risque d'aggravation. Car l'impression générale qui prévaut, c'est que les réclamations des uns et des autres tombent dans l'oreille d'un sourd. Jusqu'à preuve du contraire !

Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.