Le préparateur physique T. Harzi a défrayé la chronique ces derniers temps, en nuisant considérablement à l'image du club. Une réaction s'imposait. L'Etoile du Sahel n'a vraiment pas besoin en ces moments difficiles d'une telle personne devenue encombrante, et de tels agissements —le moins qu'on puisse dire dégradants— dont il a été l'instigateur. A cet effet, l'on croit savoir que les décideurs étoilés ont enfin compris le message, quoique tardivement. D'après un des membres du bureau, les jours du Franco-Tunisien sont comptés au sein du staff technique de l'équipe, et l'on attend le retour de son «parrain» Lavagne parti en France visiter sa famille pour officialiser l'éviction du préparateur physique. Reste à savoir si le Français l'entendrait de cette oreille? Ce n'est pas si sûr que ça! Des rebondissements pourraient survenir. Wait and see! Ce préparateur physique s'est volontairement ou involontairement mis dans la peau de la persona non grata par excellence. A commencer par les joueurs avec lesquels les rapports n'étaient pas au beau fixe, en passant par le rôle trouble qu'il a joué et qui a eu pour effet d'écarter le délégué de l'équipe Néjib Amara après plus d'une vingtaine d'années de loyaux services et de dévouement au club sahélien. Pour arriver à l'atteinte à la fois flagrante et «folklorique» au métier de journaliste qu'il a proférée à l'égard de notre confrère Nejib Mejrissi à l'issue du match disputé face à l'ASM. Mise au point avec Lavagne! Mais le plus désolant à travers le «cas» Harzi, c'est bien le protectionnisme exagéré sinon déplacé du président du club Ridha Charfeddine à l'égard de son employé malgré une cascade de bévues professionnelles et comportementales émanant du préparateur physique. Une telle attitude est loin de tout discernement et de sagesse connus chez le président de l'Etoile qui a bizarrement critiqué les journalistes en les accusant de vouloir enfoncer le club! Toujours dans le registre staff technique, nous avons appris de sources concordantes que, durant cette trêve, les dirigeants de l'Etoile ont prévu une réunion-mise au point avec Denis Lavagne dès son retour de France. Une telle approche est de plus en plus inévitable sinon imminente compte tenu de l'inadéquation de certains choix et de certaines orientations du Français qui ont par moments pénalisé les performances de l'équipe. Nous affirmons dans ce sens que ce dernier semble ne plus faire l'unanimité au sein du cercle directeur du club malgré la confirmation du maintien de Lavagne à la tête de l'équipe par le président de l'Etoile. A notre avis, il était plus opportun d'organiser auparavant des briefings systématiques avec le staff technique et là on vise essentiellement le directeur sportif Ziad Jaziri dont l'une des attributions essentielles n'est autre que d'exiger des comptes rendus réguliers à son staff technique relatifs à certains choix tactiques et humains. A cet égard, on pourrait reprocher à Lavagne un certain conservatisme dans le choix de certains joueurs malgré l'insuffisance de leur rendement, à l'instar de Nafkha et Bounjeh. Ce conservatisme s'exprime également à travers le même contingent de joueurs étrangers, à savoir Kom, Dramé et Bounjeh. Si le premier est carrément inamovible, les deux autres, surtout l'Algérien, ont alterné le bon et le moins bon. Il a pénalisé l'équipe par ses ratages monstres. Le constat est frustrant quand on sait que le staff technique dispose d'un autre trio étranger de grande qualité. Là, on cite notamment l'international congolais Percy et les deux jeunes Junior et surtout Suannon. Ces deux derniers ont été les auteurs de sorties tout simplement époustouflantes avec les Espoirs. Malgré la persistance de la crise financière, la direction du club a encore une fois fait l'effort nécessaire pour assurer les salaires des joueurs, en attendant le paiement de certaines autres primes et la stabilisation de la gestion des affaires courantes du club. Après cinq jours de repos, les joueurs reprendront les entraînements demain à raison de deux séances par jour.