«A la fin de cette Coupe du monde, Paul (Le Guen) devra rendre compte à ses dirigeants, qui lui ont fait confiance. Et moi, en tant que joueur et capitaine de cette équipe, je devrai faire pareil» Au lendemain de la défaite face au Japon (0-1), Samuel Eto'o s'est montré très clair sur les responsabilités qui reposent sur lui et son sélectionneur. Egalement interrogé sur son positionnement face à la sélection nippone, sur le flanc droit alors qu'il préfère jouer dans l'axe, l'attaquant camerounais a expliqué «donner le maximum» au poste où son entraîneur le fait évoluer. «J'ai joué dans un registre où il (Le Guen, ndlr) souhaitait que je le fasse parce qu'il trouvait que l'équipe avait peut-être un coup à jouer si je jouais à droite, a-t-il déclaré. J'ai donné tout ce que j'avais à donner. J'ai défendu comme un latéral, j'ai attaqué, j'ai essayé de mettre mes coéquipiers dans les meilleures conditions pour qu'ils puissent terminer le boulot.» «Amener mon pays le plus loin possible» Et Eto'o, en bon capitaine et leader des Lions Indomptables, se dit prêt à renouveler l'expérience pour le bien du collectif camerounais. «Je suis le meilleur buteur de l'équipe nationale de l'histoire du football camerounais parce que j'ai joué à un certain poste. (...) Cela n'empêche pas que si le coach me dit: "Samuel, tu dois aider l'équipe à cet endroit", je crois que je dois le faire. Mon devoir, c'est d'amener mon pays le plus loin possible», a-t-il souligné. S'il veulent conserver un espoir de disputer les 8es de finale, Eto'o et ses partenaires n'ont pas le droit à l'erreur face au Danemark, également défait pour son entrée en lice.