Le Quartet à la recherche de solutions consensuelles La séance plénière du Dialogue national a dû être levée, hier après-midi, une demi-heure après avoir débuté avec plus de deux heures de retard, en l'absence d'un consensus entre les parties prenantes au dialogue, selon le secrétaire général adjoint de l'Union générale tunisienne du travail (Ugtt) Bouali Mbarki. D'après Mbarki, le Quartet parrainant le dialogue rencontrera le président de l'Assemblée nationale constituante, Mustapha Ben Jaâfar, dans une tentative de parvenir à des solutions consensuelles autour des points litigieux contenus dans le projet de Constitution. Pour sa part, le porte-parole d'Ennahdha, Zied Ladhari, a accusé l'opposition de vouloir «entraver le processus constituant et de s'obstiner à rediscuter des accords convenus au sein de la commission des compromis». De son côté, le représentant du Front populaire, Mongi Rahoui, a estimé que «c'est Ennahdha qui fait obstacle au processus constituant en persistant dans sa volonté de faire passer la proposition d'amendement de l'art. 103 (sur la nomination des juges) qui a fait l'objet d'un consensus». Il a accusé Ennahdha de vouloir déclencher une crise politique dans le pays et d'enterrer la commission des compromis qui a joué un rôle majeur pour faciliter l'adoption des articles de la Constitution.
