L'équipe n'a pas brillé, mais a mérité sa victoire Stade Olympique d'El Menzah. Temps chaud. Pelouse en bon état. Assistance réduite. CSS bat LPST par 1-0. Score acquis à la mi-temps. But de Mansar (27'). Avertissements à Mansar et Ndong (CSS) et Bouhouch et Marzouki (LPST). Arbitrage de M. Khaled Guizani. CSS : Jeridi, Hannachi, Maâloul, Boulaâbi, Ben Salah, Ndong (Chatbi), Sassi, Kamoun, Mansar (Challouf), Ben Youssef, Kouyaté (Saâyouz). LPST : Thamri, Ben Abdallah (Hmida), Bacha, Bouhouch, Bhar, Kouassy, Hafidhi, Amara, Marzouki (Mbégué), Baker, Ben Salem. Le Club Sportif Sfaxien a gagné pour rejoindre temporairement le Club Africain à la seconde place, mais l'équipe n'a pas emballé hier face à un adversaire à sa portée. La succession de matches semble être la cause de la petite prestation des Sfaxiens, d'où un manque de fraîcheur en fin de match. De plus, les camarades de Jeridi semblaient avoir la tête ailleurs, sachant que la supercoupe d'Afrique face à Al Ahly d'Egypte pointe à l'horizon. Quoi qu'il en soit, le CSS a fait l'essentiel en attendant des jours meilleurs. La Palme Sportive de Tozeur a étalé de son côté ses limites, offensives surtout. Les Tozeurois ont joué avec les moyens du bord, et ont été rarement dangereux, même quand le CSS s'exposait aux contre-attaques. La Palme a eu une petite période de domination en fin de match, durant le dernier quart d'heure quand le CSS a décéléré, mais à défaut de moyens, l'équipe de Khaled Ben Sassi ne pouvait pas égaliser. Les limites tozeuroises étaient criardes. Revenons au CSS maintenant. L'équipe a su rapidement se mettre à l'abri pour gérer le match à sa guise. Le CSS a cependant manqué de percussion, d'où une succession de tirs à distance en début de match avec pour auteurs Ndong, Ben Youssef et Mansar, sans résultat du reste. Cependant, Mansar a failli tromper le gardien tozeurois suite à un centre anodin (21'). Ce n'était que partie remise puisque Mansar allait se mettre en évidence en réussissant à ouvrir le score d'une reprise foudroyante consécutive à un centre de Ndong (27'). L'effet de surprise passé, les Sfaxiens ont cherché à marquer ce second but libérateur, mais Ben Youssef rate son lob (39'). D'ailleurs, ce dernier ratera encore une occasion, sa reprise ayant été captée en deux temps par le portier Thamri. Un changement qui a failli coûter cher Après le repos, et s'apercevant sans doute que son équipe ne pouvait plus avancer et manquait de jus, Hamadi Daou va effectuer un changement qui a failli coûter cher au CSS. Le coach a remplacé Mansar, essoufflé, par un énième pivot, Challouf. Avec quatre demis défensifs, en l'occurrence Sassi, N'dong, Kamoun et Challouf, le CSS n'avançait plus. Il n'y avait plus d'animation offensive, et d'autant que l'Algérien Saâyouz, qui avait remplacé Kouyaté, un attaquant et pas un régisseur. En outre, Challouf n'a pas les caractéristiques d'un joueur offensif, et encore moins celles d'un joueur de couloir. On l'a vu se déporter sur le flanc droit de l'attaque, mais ses centres étaient perdus. Du coup et las dans le dernier quart d'heure, le CSS ne dominait plus la situation et oubliait son football. Les Tozeurois n'ont pas su profiter de l'aubaine. Ces derniers ont eu l'opportunité d'égaliser à la 52' suite à un excellent service de Baker à Kouassy. Celui-ci s'est fait contrer au moment de conclure. Sur l'ensemble du match, le CSS a mérité de gagner. Mais l'équipe sfaxienne a perdu Idrissa Kouyaté, victime d'une élongation à la cuisse. L'attaquant du CSS va subir une IRM demain et on ne sait pas s'il sera au rendez-vous pour le match de supercoupe d'Afrique face à Al Ahly.