Match à hauts risques au cours duquel les «Noir et Blanc» sont appelés à se surpasser pour faire le break Après avoir supervisé de très près les potentialités de leurs adversaires en ce stade des huitièmes de finale des éliminatoires de la Ligue des champions du continent, et ce, à travers deux enregistrements vidéo des deux précédentes prestations de l'équipe de Horoya AC, les «Noir et Blanc» sont bien dans leur sujet en affrontant les Guinéens cet après-midi : «Ce sera un match dur où il faut être constamment sur le qui-vive pour éviter d'éventuels sursauts rageurs d'un adversaire aux dents longues», nous a confié l'entraîneur sfaxien vendredi soir juste à l'issue de la séance d'entraînement qu'il venait de diriger à Conakry : «Nous saurons toutefois comment lui opposer la tactique qu'il faut pour juguler notamment ses offensives menées souvent à partir des ailes et assurer la stabilité collective de notre onze, à qui il ne lui manque ni l ‘expérience des grands chocs ni la force de caractère», a-t-il renchéri. Maturité technico-tactique En fait, la formation sfaxienne, qui sera alignée face à Horoya AC, sur le terrain du stade 28-Septembre de Conakry, dispose d'une maturité technico-tactique confirmée. Son dernier match en déplacement disputé il y a deux semaines à Addis-Abeba face à l'équipe Dedebit en est bien l'exemple. Les «Noir et Blanc» sont parvenus ce jour-là à construire une belle victoire, en dépit de tous les accrocs. Fakhreddine Ben Youssef et Zied Derbali l'ont concrétisée par deux buts de haute facture. Ceux-ci, aux côtés d'autres atouts majeurs comme Ferjani Sassi, Ali Maâloul et Idrissa Kouatyé, sont aussi capables d'apporter le «plus» escompté et de relever tous les défis à condition bien sûr d'être dans un bon jour et surtout d'être en mesure de supporter le poids des conditions climatiques épouvantables qui sévissent pour le moment à Conakry, avec une température qui frôle les 38° à l'ombre, et un taux d'humidité élevé : «Ce sera dur. C'est certain. Mais, nous sommes bien avertis de tout ce qui nous attend dans ce périlleux déplacement», nous a confié, pour sa part, le virevoltant avant sfaxien, Fakhreddine Ben Youssef. Et d'ajouter : «Comme quoi, un homme averti en vaut deux. Ce qui ne peut que renforcer davantage notre détermination à relever tous les défis». Toutefois, le problème majeur qui préoccupe le staff technique sfaxien avant les trois coups, c'est celui relatif à l'état de santé du gardien titulaire Rami Jridi, et du demi offensif, Wajdi Bouazzi. Tous deux ont dû «sauter» la première séance d'entraînement effectuée vendredi dernier pour des courbatures musculaires. Les staff médical et paramédical du club, à leur tête, Dr Habib El Euch, n'ont point lésiné sur l'effort pour les remettre au plus vite en mesure d'apporter le «plus» à l'ensemble. Horoya, un grand de Guinée Le club Horoya AC de Conakry dispose d'un riche palmarès sur le plan national, avec notamment 12 titres de champion et 7 coupes de Guinée. Son ambition actuelle, c'est de faire autant de performances sur le plan continental, avec notamment la consolidation de ses rangs par des valeurs sûres, à l'instar de l'Ivoirien Blaise Koissy, qui avait évolué au cours des saisons 2004-2009 sous les couleurs sfaxiennes. Il sera cet après-midi un des avants sur lesquels comptera l'entraîneur sénégalais, André Doualé, pour débloquer l'hermétique défense des visiteurs après avoir réussi à éliminer le club marocain, Raja de Casablanca, au tour précédent de cette épreuve continentale. Une opération à hauts risques... C'est certain, eu égard aux potentialités de son vis-à-vis. Arbitrage angolais La rencontre, dont le coup d'envoi est prévu à 16h30 (heure locale) 17h00 (heure tunisienne), sera dirigée par un staff arbitral angolais, composé de l'arbitre central, Antonio Cacsala, et ses deux adjoints, Gerson Emilian Dos Santos, et Wilson Valdimiro N'tiamba. Le 4e arbitre Paolo Talaya est aussi Angolais. Le commissaire du match est le Burkinabé, Pissory Bourayma.