La coalition "Soumoud" poursuit ses concertations avec les partis politiques et les organisations de la société civile en vue d'élaborer un nouveau "pacte politique". Ce dernier a pour objectifs d'améliorer les textes législatifs en vigueur et de renforcer l'efficacité des mécanismes de gouvernance, afin de garantir les droits et les libertés tout en apaisant le climat général dans le pays, a souligné Houssem Hammami, coordinateur général de la coalition. Dans une déclaration dimanche à l'Agence Tunis Afrique Presse (TAP), Hammami a précisé que la coalition a tenu samedi une rencontre qu'il a qualifiée de "fructueuse" avec des représentants du Parti Al Joumhouri. Cette réunion a abouti à des accords importants, qui ont encouragé la coalition à poursuivre cette initiative, destinée aux partis politiques, personnalités nationales et organisations de la société civile. L'annonce officielle du pacte politique est prévue pour la fin de l'année en cours au plus tard, a-t-il ajouté. Dans le même contexte, Hammami a affirmé que l'initiative ne vise pas à former un front politique ou électoral, mais plutôt à établir un consensus sur des règles de vie commune et des lois garantissant un équilibre entre les pouvoirs, le pluralisme politique, ainsi que le respect des droits et libertés. Le but est de conjuguer efficacité, stabilité et poursuite du processus démocratique à travers ce "pacte politique". Selon Hammami, la coalition "Soumoud" avait déjà tenu des rencontres avec des représentants du Parti destourien libre, du Parti républicain, du mouvement "Haq", ainsi qu'avec des personnalités publiques telles que Youssef Seddik, Adnène Belhadj Amor et Mouldi Gassoumi. D'autres réunions sont prévues dans les prochains jours afin d'élargir le consensus autour des textes fondamentaux de cette initiative. Par ailleurs, Houssem Hammami a indiqué que la coalition, membre du Réseau tunisien pour les droits et les libertés, participe à l'organisation d'une manifestation nationale le 25 juillet prochain, à l'occasion de la Fête de la République. Cette mobilisation vise à mettre en lumière des revendications urgentes, notamment la garantie de procès équitables pour les personnes poursuivies dans des affaires à caractère politique ou liées aux libertés publiques, ainsi qu'à appeler à un retour au processus démocratique.