La proposition d'Al Wasl a été jugée peu consistante pour être acceptée Le séjour de Amir Omrani aux Emirats Arabes Unis n'aura duré qu'une dizaine de jours. L'attaquant marsois avait obtenu l'aval de ses dirigeants pour aller négocier une offre émanant d'un club émirati, El Wasl. Arrivé sur place, le joueur s'est permis de poser pour la photo officielle en endossant le maillot du club. Chose qui n'a pas été du goût de ses dirigeants marsois : «Il sera sanctionné financièrement pour avoir posé avec le maillot d'El Wasl alors qu'il n'a pas signé de contrat en sa faveur. Quand nous l'avons autorisé à partir aux Emirats, c'est pour obtenir une offre intéressante pour lui et pour l'Avenir. Cela doit passer par les canaux officiels et non pas par téléphone. Ce que lui proposent les Emiratis n'est guère intéressant et j'ai sommé Omrani de revenir à la maison», nous a fait savoir le président de l'ASM, Maher Ben Aïssa. Les 80 mille dollars refusés Rappelons que le contrat qui lie Omrani à l'ASM court jusqu'à juin 2017. La direction de l'Avenir ne pensait laisser partir le joueur que sous forme de prêt et contre un montant conséquent, comme ce fut le cas de Walid Hichri, parti en décembre dernier à Ahly Tripoli. L'Avenir a perçu 100 mille dollars (soit l'équivalent de 165 mille dinars) dans le cadre de cette transaction. Ce qui explique, entre autres, pourquoi les responsables banlieusards ont refusé le montant proposé par El Wasl qui est de l'ordre de 80 mille dollars pour un prêt d'une saison. Selon le premier responsable marsois, Omrani ne peut résilier son contrat avec l'ASM de son propre chef : «Son bail contient une clause libératoire de l'ordre de 500 mille dinars et qui prend effet à partir de la saison 2015/2016. Contrairement à ce qu'annoncent certains sites sportifs sur le web, il ne peut engager aucun bras de fer avec le club. D'ailleurs, ce n'est pas l'intention du joueur qui sera juste sanctionné pour son geste indélicat», explique Ben Aïssa. Il est clair que le président de l'ASM, qui a laissé filer deux joueurs libres (Moussa et Mahjebi) a retenu la leçon. Quant à Amir Omrani, il devra faire preuve de professionnalisme dans l'avenir. On ne pose pas pour la photo officielle avant de signer un contrat. C'est chose élémentaire.