En début d'année, la Chine enregistrait un net ralentissement de ses échanges et affichait un commerce extérieur en berne. Avec 35,4 milliards d'euros d'excédent commercial en juillet, la Chine a enregistré un nouveau record. Un montant pratiquement multiplié par trois par rapport à celui de juillet 2013 (13,3 milliards d'euros), alors que les experts tablaient sur une hausse de 8 %. La raison ? Le boom des exportations, qui ont grimpé de 14,5 % sur un an, pour atteindre 160 milliards d'euros. Les importations de la deuxième puissance mondiale ont, en revanche, enregistré un repli inattendu de 1,6 % sur un an. Face à ces résultats, les partenaires commerciaux de l'«usine du monde», Etats-Unis en tête, pourraient accentuer la pression sur Pékin, accusé de dévaluer délibérément sa devise, le yuan, pour doper ses exportations. En début d'année, la Chine enregistrait un net ralentissement de ses échanges et affichait un commerce extérieur en berne. La croissance chinoise était descendue à «seulement» 7,4 % au premier trimestre, au plus bas depuis un an et demi. Un taux qui ferait pourtant rêver plus d'un pays européen. L'inflation des prix à la consommation s'est établie en juillet à 2,3% sur un an, inchangée par rapport au mois précédent et conforme aux attentes des économistes interrogés par Reuters. Par rapport à juin, les prix ont augmenté de 0,1%, là encore comme attendu. Les chiffres publiés samedi par le Bureau national des statistiques montrent par ailleurs que les producteurs et industriels ont continué de subir des pressions déflationnistes : les prix à la production ont décru de 0,9% en variation annuelle, comme prévu par les économistes, soit un 29e mois consécutif de baisse. Sur un mois, ils ont diminué de 0,1%.