Cinq victoires et deux matches nuls : les banlieusards sont redoutables au Chtioui Si l'Avenir de La Marsa se porte relativement bien aujourd'hui, c'est que ses dirigeants se projettent sûrement vers le futur. Sur le plan financier, la politique est la même depuis trois ans : on puise dans le vivier du club et les recrutements se comptent sur le bout des doigts, car ils sont tout simplement ciblés. Mieux, les recrues débarquent sous forme de prêt avec option d'achat, à l'image de l'attaquant, Amir Omrani, débarqué de l'ESS. Les responsables marsois misent également sur les bons rapports avec les autres clubs, particulièrement avec l'Etoile. En ce sens, un attaquant étoilé fait les beaux jours de l'ASM : Alaeddine Abbès a débarqué à La Marsa en janvier 2014 dans le cadre du transfert de Youssef Mouihbi. Et les Marsois ne se sont pas arrêtés là puisqu'un troisième attaquant est aussi un ancien sociétaire du club sahélien : Khaled Yahia recruté en joueur libre. Bref, la recette de la réussite de l'ASM réside dans la préservation des équilibres financiers en recrutant à moindre coût. Aussi, on préserve l'équilibre au sein de l'équipe en conservant l'ossature et en faisant trois transactions en moyenne, entre départs et arrivées. Objectif atteint ! Les résultats des banlieusards lors des dix premières journées étaient en dents de scie. Et pour cause : ils ont perdu beaucoup de points à l'extérieur. Pourtant, ils développent un volume de jeu fort intéressant, se créent beaucoup d'occasions, mais en ratent presque autant. Heureusement, ils ont fait le plein à domicile. Sur sept rencontres, ils ont gagné cinq matches, avec une belle victoire contre l'EST et ils ont été tenus en échec à domicile à deux reprises. Au mercato hivernal, les Marsois chercheront à corriger leurs défaillances en recrutant un avant-centre de métier. Et c'est la piste africaine sur laquelle se penchent les dirigeants du club. Ceci dit, les «Vert et Jaune» ont rectifié le tir lors des cinq dernières journées en terminant la phase aller avec 22 points au compteur, au même titre que l'exercice écoulé. Si les Marsois ont réussi à rattraper leur retard, c'est grâce à la stabilité au niveau du staff technique. Ils ont renouvelé leur confiance à Mondher Kbaïer, malgré quelques ratages en déplacement. Le coaching a fait défaut à Kbaïer dans certains matches. Il doit rectifier le tir lors de la phase retour et rendre ainsi l'ascenseur à ses employeurs qui se sont montrés patients avec lui et lui ont fait confiance à toute épreuve.