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Viols en dessous d'un nid de foufous!
Publié dans Leaders le 02 - 04 - 2013

On assiste depuis quelques semaines à une série d'agressions sexuelles contre des victimes dont le seul tort estd'appartenir au genre féminin.
Combien de viols, de disparitions, de rapts, de séquestrations, de harcèlement, d'attouchements, doivent-elles subir en attendant la mise en œuvre des Fatwas les plus horrifiantes: les mariages des filles à 13ans, la pédophilie exercée sur des nourrissons «Mouthajâit Erradhiî», de «Mouthajâit El Wadaâ» (nécrophilie); l'excisionsesthétique, le Nikah du Jihad pour la détente des moujahidins en Syrie.
Y a-t-il plus de viols ou alors, dénonce-t-on plus qu'avant ce qui existait déjà? Les langues se délient. Reste toutefois la proximité de ces actes qui se multiplient. Et si l'ambiance misogyne entretenue par l'indulgence du discours wahhabite favorise le crime? Il y a fort à parier que certains proposlaissent du moins entrevoir une impunité. Un salafiste commente un des derniers viols: «elle aurait mis son Niqab, elle l'aurait évité».
La loi des séries! après les mausolées brûlés, les artistes et journalistes attaqués; les réunions de l'opposition sabotées, interviennent les viols d'enfants-garçons aussi-, de mineurs, de majeurs, de vieilles dames, de chanteuse qui quitta tard son travail, d'une arriérée mentale, de jeune fille au cimetière qui avait le tort d'avoir des cheveux non couverts que deux hommes niqabés coupèrent, avant de l'asperger d'essence. Une autre se fit violer en présence de son mari, aux dernières nouvelles, elle a été répudiée, abandonnée par sa famille. Double peine.
Quelle est la part du hasard et celle du crime organisé, pour que dictature se justifie, pour que Chariâ ait droit de cité? Tout devient permis «Yajouz» dans une atmosphère nauséabonde qui a fait de la femme de la chair prête à tout, soumise à «la barbe et à la toute-puissance masculine», disponible dès 13 ans aux vices de la virilité en doute. La femme est visée depuis le 23 octobre, réduite à la portion congrue de «complément» de l'homme pour qu'elle puisse accomplir «sa fonction essentiellement sexuelle» écrit dans son livre R.Ghannouchi.
Toutes les femmes sont donc potentiellement violables. Notamment celles qui défient le dogme en refusant le voile, ne parlons pas de celles qui se trouveraient dans «une posture indécente avec un homme dans un véhicule», ou encore celle qui quitte son travail de chanteuse tard le soir. Elles l'auraient bien cherché. On en compte plus 170 viols depuis deux ans, des viols déclarés par les victimes qui osèrent porter plainte, d'autres se taisent toute honte bue. Combien sont-elles à mourir tous les jours salies par des brutes qui coulent des jours tranquilles.
Que ces crimes soient orchestrés, organisés dans un agenda diabolique, des éléments troublants accréditent cette thèse mais, le doute est permis. Il st néanmoins simple de vérifier la concomitance d'une série de déclarations en haut lieu, qui ont installé une ambiance délétère propice à l'impunité présumée pour ceux qui ne cessent d'entendre tous les quatre matins l'horreur banalisée. Les appels au meurtre ont fini par tuer L. Naght et Ch. Belaid. Les fatwas misogynescréent des circonstances qui favorisent le viol des victimes de 3 ans à 70 ans -derniers records ! -respectivement à La Marsa et au Kram, de deuxcollégiennes de 14 ans au Kef , et de femmes de «mœurs nconvenantes» selon ceux qui dictent la loi du séant, qui jugent et, exécutent la sentence au seul profit de leurs bas-ventres.
Celui-là défend la polygamie pour résoudre les problèmes du célibat des femmes, l'autre préconise l'esthétique du vagin, encore un autre Cheikh égyptien Yasser Ibrahimi s'enorgueillit à la télévision de citer le Coran pour dire qu'il est permis de «fréquenter» une fille dès 3 ans. Dans un Jardin d'enfants «Chariâ-labellisé» en Tunisie, une gamine de 3 ans a été violée par une brute qui y officiait.
Il y a un climat misogyne qui, aussi paradoxalement que cela puisse paraitre,a préparé le terrain à une permissivité sexuelle à l'encontre des femmes. «Mai 68» pour l'éternel masculin et pour le plaisir exclusif du mâle! Leplaisir féminin ! dangereux, inutile: excision, mais avec esthétisme! Pourêtre belle, il faut souffrir!
Aprèsle succès de la vente du Viagra, un négoce florissant a pris pignon sur rue devant les mosquées, des apprentis apothicaires vendent toutes sortes de produits aphrodisiaques et fertilisants. Ça bourgeonne en ce printemps arabe les bonnes idées dans les têtes salfistes qui ne le font que pour que la Oumma croisse et se multiplie avec des femmes offertes, exportables jusqu'aux confins de la Syrie.
En appeler à la Chariâ pour blanchir le viol, ils ont osé. Au Maroc en 2012, Amina Filali (16 ans) a été violée, elle fut obligée d'épouser son violeur pour éviter le déshonneur à sa famille, son honneur et son intégrité physique comptent pour du beurre. Elle s'est suicidée.
Réagissant à cette «épidémie» de viols, R Ghannouchi préconisa la peine de mort pour les violeurs, en attendant de couper les mains des voleurs, de fouetter les adultérins, de lapider les adultérines. Que tous les progressistes qui ont écouté leurs émotions et, appelé à la peine de mort du violeur de la fille de 3 ans, sachent qu'ils ont trouvé un alliéimprobable à leur revendication: R. Ghannouchi.
Si on voulait passer la Chariâ par cette voieon ne s'y prendrait pas autrement. Les voies du la Chariâ sont impénétrables ! La voix des violées assourdira les défenseurs de l'abject! Le silence des agnelles, silences de la honte complice de l'humiliation n'est plus de mise? Elles crient désormais, elles ne se laisseront pas tondre deux fois, la femme tunisienne n'est pas de l'espèce ovine!
Mohedine Bejaoui
Tags : Rached Ghannouchi Chokri Belaid Syrie Maroc


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