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Mustapha Kamel Nabli, Yassine Brahim et Sami Zaoui à Davos pour séduire les investisseurs
Publié dans Leaders le 29 - 01 - 2011

Offensive de charme menée depuis vendredi au Forum de Davos par la nouvelle équipe tunisienne de transition. Mustapha Kamel Nabli gouverneur de la Banque de Tunisie, Yassine Brahim, ministre de l'Equipement et du Transport et Sami Zaoui, Secrétaire d'Etat aux Technologies de la communications, fraîchement en poste, ont lancé un appel à la confiance aux investisseurs, réaffirmant que la situation économique est «sous contrôle». Reprenant à son compte, rapporte notre confrère Le Figaro, un des slogans des manifestants qui ont conduit au changement de régime politique, «la démocratie est bonne pour l'investissement» Mustapha Kamel Nabli a souligné que «le système des paiements fonctionne, tout comme les banques et les paiements extérieurs et qu'il n'y a pas de pression sur le taux de change».
Il a certes reconnu que certains secteurs, comme le tourisme a-t-il précisé, sont actuellement «désorganisés» du fait des changements politiques. Néanmoins il considère que la situation économique est «sous contrôle. Nous n'avons besoin d'aucune aide extérieure. Nos réserves de changes sont fortes». Adoptant délibérément un langage technique, cet ancien universitaire, qui est passé par la Banque mondiale, a expliqué que «les fondamentaux (économiques du pays) sont bons, la main d'œuvre est éduquée».
De son côté, notre confrère suisse 24 Heures, consacre un grand article à cette offensive de charme et écrit notamment :

Yassine Brahim est un brillant informaticien de 45 ans, issu des grandes écoles françaises. En début de semaine, il était à Madrid pour ses affaires – il est le patron fondateur de GL, un producteur de logiciels racheté en 2008 par SunGuard, dont Brahim était jusqu'ici l'un des dirigeants. Coup de fil de Mohamed Ghannouchi, le premier ministre, qui remet sa copie après que son premier gouvernement de transition a été rejeté par le peuple en colère. «Je n'ai pas eu longtemps pour me décider.» Bombardé ministre des Infrastructures et des Transports, le jeune patron a décidé de passer d'abord par Davos avant de regagner le pays.

«La réponse ne pouvait être que oui…»
Sami Zaoui, 46 ans, sourit : «Moi, je n'ai eu que dix minutes, et la réponse ne pouvait être que oui…» Nommé secrétaire d'Etat auprès du ministre de l'Enseignement supérieur, Zaoui a passé (de nombreuses années) chez Ernst&Young, à Paris d'abord, puis à Tunis. Il est aussi président de l'Atuge, influente association d'anciens étudiants tunisiens en France, où le nouveau gouvernement est allé largement puiser des compétences économiques.
A leurs côtés, un troisième homme en impose par son autorité naturelle et tranquille: Mustapha Kamel Nabli, 63 ans dans deux semaines, gouverneur de la Banque centrale de Tunisie. Sur Facebook, un groupe milite pour que cet énarque, professeur d'économie qui a dirigé la division Moyen-Orient et Afrique de la Banque mondiale, soit le futur président de Tunisie. Il en a, déjà, le discours.
«Notre pays n'est pas en crise. L'économie fonctionne, les banques fonctionnent, nous n'avons aucun problème de crédits internationaux.» Nabli dément fermement que l'ex-président Ben Ali et son épouse soient partis avec 1,5 tonne d'or. Et s'explique sur la saisie des très nombreux avoirs du clan du chef déchu. «Nous avons séparé la propriété du management, parce que nous voulions maintenir les entreprises en activité. Les actions détenues par Ben Ali et ses proches ont été bloquées. Et lorsqu'il le fallait, dans le cas de certaines institutions financières, la loi autorise le gouverneur de la banque centrale à nommer un management temporaire. Tout est fait dans le respect de la loi.»
Les entreprises «nous considèrent comme légitimes»
Sami Zaoui précise que plusieurs entreprises, notamment dans les télécoms, sont des joint-ventures avec des actionnaires étrangers (Orange Tunise, par exemple). «Nous les avons tous prévenus. Leur message est qu'ils nous font confiance et qu'ils nous considèrent comme légitimes.»
Mustapha Kamel Nabli est moins impressionné par l'attitude des agences de notation financière, qui ont émis des réserves sur la solidité des emprunts tunisiens. «Ils font leur boulot, mais franchement, je ne comprends pas. Ce n'est pas un message utile. Je ne vois pas pourquoi nous devrions être pénalisés, aucun argument rationnel ne le justifie.» En revanche, il craint que ces recommandations ne coûtent de l'argent au nouveau gouvernement.
«Les manifestations font partie de notre démocratie désormais»
Les nouveaux ministres ont aussi un message offensif à l'adresse des tours opérateurs: le tourisme va reprendre, rien n'a changé, sinon en bien. «Les manifestations font partie de notre démocratie désormais, nous les acceptons, nous les voulons, le peuple doit s'exprimer, avancent en chœur Yassine Brahim et Mustapha Kamel Nabli. Nos concitoyens sont matures, il n'y a pas de violences.»
Yassine Brahim ajoute: «Nous sommes au bénéfice positif du doute, pour le moment. Nous avons six mois pour convaincre, réorganiser la chose publique, et mettre sur pied des élections.» Les trois membres de la nouvelle équipe dirigeante rencontrés à Davos ne regrettent pas d'avoir dû se décider dans l'urgence: «Ce n'est pas un sacrifice. Nous sommes profondément attachés à la Tunisie


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