Décidément c'est une idée fixe! Il faut qu'il parte Jalloul pour que nos «marmots» retrouvent tranquillement le chemin de l'école, sans heurts et sans fracas. Une petite grève. Une dernière pour la route? Sous le soleil de Satan Pialat répondait «je ne vous aime pas non plus...» Faudrait-il qu'il fasse pareil avant de claquer la porte et après lui le déluge? C'est étonnant, tout de même, de se mettre à dos, quasi-tous les «professionnels de la profession» lorsque l'on s'est démené, bec et ongles, à essayer d'œuvrer au mieux pour améliorer les choses, sous des cieux où il semble que le pire doive devenir la norme et le meilleur être foulé aux pieds, dédaigneusement, si ce n'est furieusement, histoire d'en rajouter une couche dans la grande débâcle que n'a de cesse de connaître le système éducatif tunisien, longtemps donné en exemple, avant d'amorcer une descente en chute libre, avec la tacite bénédiction de tous ceux qui refusent aujourd'hui les réformes, visant à lui faire retrouver son lustre d'antan. Celui des années «Bourguiba» et d'avant le travail de sape accompli par la suite, sous l'ère, pas du tout lumineuse de son successeur. Lequel s'arrangeait plus de l'inculture et tous ses corollaires, que de l'esprit des Lumières qui l'aurait empêché de fermer l'œil la nuit. C'est un peu la bataille de l'épi de blé, solitaire dans un champ d'herbes folles. Une bataille perdue d'avance? Le compte à rebours, paraît-il, a commencé. Faites vos jeux...