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Pour la révision des conditions d'exploitation
Publié dans Le Temps le 18 - 03 - 2017

Un débat interprofessionnel enrichissant a été organisé par le Bureau régional du Syndicat des pharmaciens-section de Ben Arous à Nabeul à l'occasion de la tenue de leur assemblée annuelle. Une occasion pour évoquer les problèmes qui entravent leur profession. Il apparaît dès les premières interventions et notamment, l'exposé de M. Habib Sahmim, le secrétaire général du Syndicat des pharmaciens de Nabeul, que les difficultés se multiplient et tardent de trouver une solution.. La pomme de discorde réside essentiellement, dans les modalités et délais de remboursement qui desservent, a priori, les pharmaciens contraints de patienter, de trainer dans les couloirs des bureaux de la CNAM, de gérer la mauvaise humeur de leurs vis-à-vis administratifs... se trouvant, ainsi, le maillon faible de tout le système d'assurance maladie.
Selon Rached Garaali, le secrétaire général du Syndicat des pharmacies d'officine de Tunisie (SPOT), ce problème n'a pas été résolu. « Une réunion de la Commission mixte d'évaluation et de suivi a eu lieu mardi 7 mars courant au siège de la CNAM. Le Syndicat a évoqué tous les problèmes auxquels font face les pharmaciens dans leur relation avec la CNAM suite au non-respect des dispositions conventionnelles et notamment les retards de paiement. Le SPOT a insisté sur le fait que les pharmaciens ne peuvent pas supporter des délais aussi longs (5 semaines et plus) et qu'il faut trouver une solution au plus vite. Les délais de paiement qui sont pourtant passés de 7 à 14 jours à 5 semaines ne sont pas respectés et les pharmaciens se trouvent, de ce fait, dans les difficultés, voire l'impossibilité, dans certains cas, d'honorer leurs engagements financiers vis-à-vis des fournisseurs. Les responsables de la CNAM nous ont donné un aperçu sur la situation financière de la Caisse et ont promis un déblocage progressif de la situation dans les jours suivants. Le Bureau national du SPOT considère que la situation financière de la CNAM reste difficile et que les perspectives d'avenir ne sont pas encore claires. Ce constat, nous l'avons fait depuis le mois de juillet 2016 et nous avons informé à temps les confrères. Aujourd'hui, les choses étant ce quelles sont, le Bureau fait tout son possible pour que les confrères soient payés dans les délais convenus et pour que la CNAM respecte tous ses engagements. Il ne baissera jamais les bras et n'abandonnera pas les pharmaciens à leur sort. Toutefois, il faut être vigilant et bien surveiller le montant de ses impayés. La CNAM a promis que tout le paiement des pharmaciens sera réglé avant la fin du mois de mars 2017 »
Le problème des nouvelles officines
La loi relative à l'organisation de l'exploitation des officines date de 1973. Cette loi 73/55 a institué le numérus clausus (nombre d'habitants pris en considération pour l'ouverture d'une nouvelle pharmacie) lequel a engendré une liste d'attente qui s'alourdit de jour en jour . Rached Garrali, précise : « Dans le cadre d'une commission constituée par le ministère de la Santé pour la révision du décret 92-1206 relatif à l'organisation de l'exploitation des officines de détail et l'arrêté du 26/08/1993 fixant les conditions d'établissement des listes d'attente, le SPOT a assisté lundi 6 mars à une 1ère réunion qui a été consacrée au problème du Numérus clausus (NC).Lors de cette réunion, chaque partie a exposé son point de vue. Le SPOT a insisté sur le fait que la révision du NC doit se faire sur la base de critères objectifs et doit prendre en compte la viabilité des officines existantes et celles à créer, et ce, pour ne pas mettre en danger l'équilibre économique du secteur officinal. De plus, le SPOT considère que cette révision ne doit en aucun cas avoir comme objectif l'ouverture anarchique d'un maximum d'officines. Une telle politique aura pour conséquence une dégradation du service rendu par ce secteur très sensible, aussi bien au niveau de la qualité, que de la sécurité de la détention et de la dispensation des médicaments. Il estime que l'exercice officinal doit être considéré avant tout comme un service de santé et d'intérêt général et que la logique de création des officines doit répondre à deux impératifs à savoir une réponse à un besoin de santé en premier lieu et la nécessité d'orienter les créations vers les endroits viables ». Parmi les autres problèmes évoqués par les pharmaciens d'officines et qui sont liés directement, à l'exercice de leur activité, il y a la prolifération des points de vente de ce qu'on appelle la « parapharmacie ». Des commerces qui recourent, d'après eux, à des enseignes qui prêtent à confusion et risquent d'induire le client en erreur. « Ces enseignes vertes, précise Rached Garaali, affichent le caducée des pharmaciens allant jusqu'aux vitrines attractives, en apparence rien ne semble les distinguer des pharmacies ordinaires. Pourtant, la différence est considérable puisque les parapharmacies proposent des produits pharmaceutiques sans prescription médicale. Ce qui soulève de nombreuses questions sur la nature des risques encourus par l'usage de certains produits qui s'y vendent notamment les compléments alimentaires, les laits pour bébés, les plantes médicinales. La vente de ces produits requiert un conseil pharmaceutique, ce qui n'est pas toujours le cas dans les parapharmacies »


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