Les lieux communs, c'est reposant comme un lit de mousse. Verte la mousse. Comme les verts pâturages. Une illusion d'optique? Un mirage dans le Sahara? Non. Tout simplement le désir très fort d'en découdre. De se battre bec et ongles pour repousser l'adversité. De lutter pour survivre et de vivre en refusant de plier l'échine, en battant en retraite devant n'importe quel écueil rencontré en chemin. Que Daech et toutes ses ramifications, tous ses corollaires et tous ses apprentis-sorciers, tout comme ses gourous patentés aillent au diable. Ils ne l'emporteront pas au paradis. Mais puisqu'on est sur terre et qu'il faut d'abord veiller à régler ses comptes ici-bas, histoire d'alléger l'ardoise, il faut bien se résoudre à répondre œil pour œil, pour ne pas être emporté par le cyclone. La Tunisie fait face à beaucoup de difficultés aujourd'hui. Peut-être un peu plus que ce qu'elle pourrait supporter, mais elle n'en a cure. Elle connait la chanson pour l'avoir éprouvé autrement par le passé, et saura trouver en elle-même, les ressources qu'il faut pour s'en sortir encore une fois, sachant qu'elle en a connu d'autres, est-il besoin de le rappeler, et qu'elle n'a pas cédé. Ce n'est pas aujourd'hui qu'elle passera la main...