Nos us et coutumes veulent que la table de ramadan ne manque de rien, de la soupe ou « chorba », des « briques » , des salades aux plats principaux, garnis de viandes et de poissons. Le tunisien se trouve durant ce mois saint de Ramadan tiraillé entre son pouvoir d'achats et ses envies. Au marché de poisson de Bizerte, les marchands ont affirmé que les quantités de poissons ne sont pas vraiment abondantes à cause des changements climatiques. En effet, les prix sont presque les mêmes qu'avant le mois saint avec une légère augmentation de 2 à 3 dinars dans les fruits de mer, affirme un des marchands précisant que pendant les jours à venir il y aura une abondance au niveau de la production avec l'amélioration du climat... Quant aux prix, ils varient de 10 à 16 dinars pour le mulet jaune, de 6 à 20 dinars pour le pageot, de 26 à 32 le loup, le marbré est aux alentours de 30 dinars. Pour les fruits de mer, les prix varient entre ; 6 dinars pour les moules, 10 dinars pour les Clevis, de 12 à 15 dinars pour la sèche, de 12 à 20 dinars pour les poulpes, de 14 à 28 dinars pour le Calamar et de 25 à 32 dinars pour les crevettes. Pour les poissons bleu, il n'y a que la sardine dont le prix oscille entre de 2 et 4 dinars alors que la mendole, connu communément sous le nom de «chawri», poisson saisonnier chers aux Bizertins, se situe au niveau de 4 dinars. Tout compte fait, d'un côté, on a le tunisien qui se trouve toujours coincé entre le marteau de son pouvoir d'achat et l'enclume des prix qui ne sont pas toujours donnés pour la classe moyenne. D'autre coté, on trouve les marchands qui trouve que les prix sont abordables et qui se plaignent du manque de la marchandise...