L'Association Carthage-France nous a adressé la lettre suivante : «En principe un Premier délégué de gouvernorat et un Commissaire régional au Sport, comme toutes les autres autorités régionales et même centrales, ont pour mission de contribuer à la dynamique de leur région en apportant leurs soutiens à toutes actions s›inscrivant dans l'effort national de la relance de l›économie et du tourisme par le biais de la culture et du sport. C'est ce que nous pensions trouver en décidant de relancer le Marathon des Oasis, cette année, jusqu'à être confrontés à l'attitude pour le moins suspicieuse du premier délégué , du commissaire au Sport, du gouvernorat de Médenine, qui n'ont pas seulement refusé d'apporter soutien ou aide logistique ou particulière au Marathon des Oasis mais qui sont allés jusqu'à refuser de faire le nécessaire pour la sécurisation des participants. Un simple travail de synchronisation avec les autres administrations régionales en vue d'avoir les conditions de sécurité optimale et nécessaire à la tenue de tout événement sportif, touristique et culturel dans la région. Cela fait des années que le Marathon des Oasis existe et perpétue l'idée qu'il n'y a pas d'humanité sans le goût partagé de l'effort en commun. Pour la Tunisie nous nous sommes toujours battus, par ces temps troublés, pour faire jaillir cette petite lumière qui donne l'espoir, la tolérance, l'ouverture et la liberté entre les hommes. Jusqu'à présent, nous avions le soutien de tous. Et ce Marathon des Oasis ne peut vivre que dans l'accord partagé ! Nous avons le regret d'annoncer que pour la première fois, UN premier Délégué et un Commissaire régional au Sport, (en l'occurrence ceux du Gouvernorat de Médenine) ne voient pas l'intérêt de ce Marathon des Oasis, qui pourtant est une action promotionnelle de nature à faire valoir les atouts de la destination pour l'hiver 2017-2018, et contribue, par là même, à la relance du tourisme tunisien. Comme ils ne nous délivrent pas l'agrément de sécurité nécessaire, le 13ème Marathon des Oasis ne peut avoir lieu (trois étapes sur les six s'y déroulant). Car il n'est pas question pour nous de faire disputer cet événement sans un consensus général et surtout sans aucune garantie de sécurité maximale pour les centaines de participants venant de France, Belgique, Italie, Allemagne, Algérie, Maroc et bien sûr des quatre coins de la Tunisie. Nous sommes désolés pour les nombreux participants habitués, Nous déclarons forfait. Nous sommes aujourd'hui, en droit de nous poser la question, de savoir pourquoi à Mednine on a refusé de nous assister. Pourquoi ? » Le Bureau exécutif