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A force de tirer sur la corde...
Publié dans Le Temps le 15 - 02 - 2018

Certains chiffres poussent encore à l'optimisme (prudent) malgré la morosité envahissante qui enveloppe le pays de toute part. On annonce, en effet, une bonne reprise touristique pour 2018 avec comme indice majeur la reprise de la programmation de Thomas Cook sur la Tunisie, et depuis hier, sur Hammamet. Ceci est à inscrire à l'actif de Mme Selma Rekik Elloumi, ministre du Tourisme vu sa persévérance et sa ténacité à aller de l'avant dans les moments les plus durs que le pays a affrontés après les attentats du Bardo, Sousse et l'avenue Mohamed V.
Par ailleurs, on annonce les investissements industriels (déclarés) en hausse de 99,9% en janvier 2018, comparés à ceux du même mois de 2017 avec un montant de 407,8MD, encore faut-il faire la part des choses en tenant compte de la baisse du Dinar, par rapport à l'Euro et au Dollar, et ramener ces chiffres à leur juste proportion. Mais, même dans ce cas, c'est bon à prendre.
Entretemps, du côté de l'UGTT, une petite vague de lucidité active et bienfaitrice semble souffler enfin sur la centrale de la place Mohamed Ali, car certains hauts cadres dirigeants commencent à comprendre que la prospérité sociale ne peut se réaliser dans un climat de délabrement et d'appauvrissement économiques et de crises persistances de certaines entreprises motrices de l'économie et des finances, non seulement de certaines régions comme Gafsa, mais du pays tout entier.
Rappelons que l'UGTT depuis sa fondation par le leader national Farhat Hached a toujours combiné l'intérêt des travailleurs avec l'intérêt national. D'où un certain sens des responsabilités au moment des crises et la culture de la canalisation des revendications pour assurer la paix sociale dans les moments les plus difficiles.
Or, et plus que jamais, la Tunisie a besoin de ce sens de la responsabilité de M. Noureddine Taboubi, secrétaire général de l'UGTT et de son état major, pour apaiser le pays et doper l'optimisme positif et créateur pour relancer l'économie puis le partage équitable de la croissance une fois acquise. Nous l'avons constaté à travers les images diffusées du rassemblement des cadres et agents devant le siège de la CPG, malgré les communiqués traditionnels où l'on ménage « la chèvre et le chou », les droits de la région de Gafsa et la survie de la CPG comme locomotive essentielle de l'industrie du phosphate et dérivés et son rôle majeur dans le développement de ce gouvernorat. Le sentiment qui se dégage (et qu'on ne dit pas) c'est qu'il y a un ras le bol de ces activistes minoritaires qui bloquent pour un oui et pour un non la production du phosphate, faisant perdre à la CPG des milliers de milliards de millimes chaque année sans parler des dommages collatéraux pour la région et la trésorerie nationale. Depuis fin 2010, le manque à gagner des recettes du phosphate et dérivés pourrait largement couvrir le déficit de la balance commerciale du pays. Or, on continue à nager en plein dans la culture de la complaisance (cette fois au nom de la démocratie) pour ne pas traiter radicalement cette maladie endémique des arrêts de travail et l'action hors la loi de certains « chômeurs » recalés à un concours de recrutement déjà plus qu'hypothétique et problématique parce qu'il s'agit tout simplement d'emplois fictifs, non réels et improductifs.
Tout cela ne sert pas l'intérêt de l'UGTT, en premier lieu, parce que ça contribue à endommager davantage la trésorerie nationale, à affaiblir les entreprises publiques, ces fameuses « lignes rouges » et les pousser vers le gouffre des « trous noirs » et le dépérissement.
Mais, au-delà de cet « entêtement » idéologique, le temps est venu de revoir toute la philosophie du secteur des entreprises publiques en tenant compte de l'intérêt des usagers de la viabilité des entreprises et de leur rôle dans la promotion économique.
S'acharner à garder éternellement un fardeau aussi dommageable à l'économie et à la trésorerie nationale au nom de la « sacralité » du service public, ne peut être compréhensible et légitime, que si ces entreprises assurent parfaitement le service public et dans les meilleures conditions.
Or, tout le monde sait que ce n'est pas le cas ! Le contribuable paie la survie des entreprises publiques totalement déficitaires sans avoir en échange les prestations adéquates. Pire encore, c'est toujours le secteur public qui est pris en otage par les grèves, les sit-in et les arrêts de travail. D'où cette suprême contradiction à vouloir préserver et sauver les « lignes rouges » à coup de grèves et d'arrêts de production en les asphyxiant économiquement et financièrement. Et là, on joue « perdant perdant ». Dieu pardonnez leur... ils ne savent pas ce qu'ils font !
K.G


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