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«Une restauration cinématographique coûte entre 20 mille et 50 mille euros»
Publié dans Le Temps le 17 - 11 - 2018

Le producteur et réalisateur suisse Pierre-Alain Meier était présent lors de la projection «Parlons grand-mère» à l'occasion des dernières Journées cinématographiques de Carthage. Et pour cause ! Il est à l'origine de la restauration de ce court documentaire de Djibril Diop Mambéty. Rencontre pour en savoir un peu plus…
Qu'est-ce que la restauration d'un film ?
C'est repartir du matérieloriginal d'un film, de le scanner, d'en effacer tous les défauts qui n'ont pas manqué d'altérer le négatif du film–qui n'a pas forcément été conservé dans de bonnes conditions– puis de refaire un nouvel étalonnage (correction des lumières), revoir le son, etc., pour finalement obtenir une copie numérique, notamment ce qu'on appelle un DCP, afin de pouvoir projeter le film avec les nouveaux projecteurs digitaux, car les projecteurs 35mm ont quasiment disparu à peu près partout. La restauration se fait dans un laboratoire, avec de nombreuses machines sophistiquées, notamment des ordinateurs avec des programmes développés au cours des dernières années.
En moyenne, une restauration coûte entre 20 mille et 50 mille euros.
Pourquoi avoir choisi de restaurer«Parlons grand-mère»de Djibril Diop Mambéty ?
J'ai déjà restauré «Hyènes», le chef d'œuvre de Djibril Diop Mambéty. C'est avec «Parlons grand-mère» que j'ai connu Djibril, et je tenais à ce que ce petit film continue d'exister et de vivre dans le futur.
Ce court documentaire a été réalisé lors du tournage de «Yaaba» d'Idrissa Ouédraogo, comptez-vous restaurer ce long métrage burkinabè ?
Si d'autres ne le font pas, la Fepaci par exemple, ou si le CNC en France ne finance pas cette restauration, j'envisage également de restaurer «Yaaba», qui fut ma première production en Afrique.
Avez-vous d'autres restaurations de films en vue ?
Oui, «Les gens de la rizière» du cinéaste cambodgien Rithy Panh, et mon propre film intitulé «Thelma».
Vous étiez à la dernière édition des Journées cinématographiques de Carthage, avez-vous pu voir des films que vous n'aviez pas vus ailleurs ?
Malheureusement pas. Je ne suis resté que 2 jours, et j'ai eu l'occasion de revoir «Le prix du pardon» de Mansour Sora Wade, que je connaissais déjà de l'époque, mais que j'ai eu plaisir à revoir.
Vous êtes également producteur. Comment choisissez-vous les films que vous souhaitez produire ?
Ce sont le plus souvent des histoires de rencontres avec des auteurs qui réussissent à m'entraîner dans leurs aventures.
Quel est le prochain film sur votre liste de production ?
«Le périmètre de Kamcé», tourné au Burkina Faso. Un film documentaire d'un auteur de chez moi, Olivier Zuchuat.
Vous êtes également réalisateur A quand votre prochain film ?
L'année prochaine, vraisemblablement un film documentaire sur la construction d'un théâtre dans ma région, le Jura suisse.
Propos recueillis


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