Cycle de projections «La Tunisie vue par....» du 18 au 23 décembre 2018 à la Cinémathèque tunisienne La Tunisie vue par... « est une première dans la mesure où sept réalisateurs de différentes nationalités ( Belgique, Italie, France, Pays Bas, Canada et la Tunisie) sont réunis pour confronter leurs oeuvres ayant pour dénominateur commun leur profond attachement à la Tunisie. La diversité des approches qu'elles soient d'ordre affectif, culturel, anthropologique, journalistique ou politique sera au centre d'un débat intitulé «Regards croisés sur la Tunisie». Organisé par la Cinémathèque tunisienne, ce cycle de projections de films produits entre 1998 et 2018 se déroule du 18 au 23 décembre 2018 avec le programme suivant: Mardi 18 décembre 2018 18H00 : «Démocratie année Zéro» de Christophe Cotteret, (2013, Tunisie/Belgique) Mercredi 19 décembre 2018 15H00 : «Ritorno a Tunisi» de Marcello Bivona (1998,Italie) 18H00 : «Stessa Luna» de Françoise Gallo (2005, Tunisie / France) 20H30 : «Carthage, Edouard Glissant» de Jean-Denis Bonan (2006, France) Jeudi 20 décembre 201 8 15H00 : «Carthage, Edouard Glissant» de Jean-Denis Bonan (2006, France) 18H00 : «Démocratie année Zéro» de Christophe Cotteret, (2013, Tunisie/Belgique) 20H30 : «Stessa Luna» de Françoise Gallo (2005, Tunisie / France) Vendredi 21 décembre 2018 10H00: Table ronde «Regards croisés sur la Tunisie» 15H00 : «La Tunisie de Jacques Perez» de Saïd Kasmi (2017, France) 18H00 : «Ritorno a Tunisi» de Marcello Bivona (1998,Italie) 20H30 : «Pourvu qu'elle soit Douz» de Vincent Martorana (2013, France) Samedi 22 décembre 2018 15H00 : «Bezness as usual «d'Alex Pitstra (2015,Tunisie / Pays-Bas) 18H00 : en Première mondiale «Beatrice un siècle» de Hejer Charf, (2018, Canada) 20H30 : «La Tunisie de Jacques Perez» de Saïd Kasmi (2017, France) Dimanche 23 décembre 2018 15H00 : «Beatrice un siècle» de Hejer Charf, (2018, Canada) 18H00 : «Pourvu qu'elle soit Douz» de Vincent Martorana (2013, France) Sidi Bouzid : 150 jeunes de Tunisie, Algérie, Libye et France à la Rencontre internationale des arts contemporains Une Rencontre internationale des arts contemporains réunissant 150 jeunes de Tunisie, Algérie, Libye et France se tient, à Sidi Bouzid, du 17 au 19 décembre 2018. L'événement organisé par le club de danse artistique et expressive vise à offrir aux jeunes l'opportunité de valoriser leurs talents et d'échanger leurs expériences et à encourager les institutions de la jeunesse à encadrer les créateurs, souligne dans une déclaration à l'agence TAP la coordinatrice de l'événement. Au programme de la rencontre, des ateliers de graffiti, de danse et de Rap, ainsi qu'un tournoi de basketball. Principaux résultats de l'étude «Talents à l'étranger : Une revue des émigrés tunisiens» L'étude «Talents à l'étranger : Une revue des émigrés tunisiens», réalisée par l'organisation de coopération et de développement économique (OCDE) en partenariat avec le projet Lemma, dont les résultats ont été présentés lors d'une conférence organisée, lundi à Tunis, a donné un aperçu des effectifs des émigrés tunisiens et leurs caractéristiques sociodémographiques. D'après l'étude, en 2015-2016, les pays de l'OCDE comptaient 630 000 émigrés tunisiens dont 83 % d'entre-deux en France, en Italie ou en Allemagne et 76 % sont encore en âge de travailler. L'effectif des émigrés tunisiens dans les pays de l'UE avoisine les 500 000, et la majorité d'entre eux sont âgés de moins de 35 ans. Concernant les tendances récentes de l'émigration tunisienne, l'étude a souligné qu'entre 2000-2013, les flux migratoires de la Tunisie vers les pays de l'OCDE ont augmenté de 74% (près de 27 000 par an). Depuis 2013, les flux migratoires légaux de la Tunisie vers les pays de l'OCDE sont stables (25 000 par an). En 2016, la Tunisie occupait la 62e position parmi tous les pays d'origine en termes de flux migratoires à destination des pays de l'OCDE. « Les migrations de la Tunisie vers les pays de l'OCDE restent dominées par des flux familiaux, mais les migrations pour motif professionnel augmentent depuis quelques années et les flux d'étudiants vers les pays européens de l'OCDE ont quant à eux doublé depuis 2008 (plus de 6 500 permis délivrés en 2016-2017). «, a précisé la même source, qui a signalé que « la part des Tunisiens dans le total des permis délivrés pour motif d'études par la France a atteint près de 6 % en 2017, ce qui fait de la Tunisie le quatrième pays d'origine des étudiants étrangers originaires de pays tiers en France, derrière le Maroc, la Chine et l'Algérie.» Quant aux caractéristiques sociodémographiques de la diaspora tunisienne, l'étude a montré que le contraste entre le niveau d'éducation des descendants d'émigrés tunisiens et les émigrés tunisiens est marqué. Dans les pays de l'OCDE, 47% des émigrés tunisiens présentent un niveau d'éducation faible. Toutefois, ce niveau tend à augmenter et l'on constate, par ailleurs, que 77% des descendants d'émigrés tunisiens ont un niveau d'éducation intermédiaire ou élevé. Les émigrés tunisiens récents sont majoritairement jeunes et qualifiés. D'après l'étude, les situations des émigrés tunisiens sur le marché du travail sont hétérogènes selon les pays d'accueil : en Amérique du Nord ou en Suisse, les émigrés tunisiens ne rencontrent pas de difficultés sur le marché du travail, tandis que dans leurs principaux pays de destination européens (France, Italie ou Belgique), les émigrés tunisiens ont des taux d'emploi relativement bas et des taux de chômage relativement élevés. Toutefois, les émigrés tunisiens diplômés du supérieur ne rencontrent pas de difficultés supplémentaires à valoriser leurs diplômes par rapport aux personnes nées dans le pays. En ce qui concerne les liens entre la Tunisie et sa diaspora, l'étude a précisé que l'effectif total des tunisiens de retour âgés de 15 ans et plus résidant en Tunisie en 2014 était de l'ordre de 60 000, dont 20 000 revenus après 2009. Deux tiers d'entre eux résidaient auparavant dans un pays de l'OCDE. A leur retour, les émigrés tunisiens occupent souvent des emplois complémentaires de ceux occupés par le reste de la population. Selon la même source, « Les tunisiens de retour hautement qualifiés jouent à ce titre un rôle clé et il est indispensable de valoriser au mieux leurs compétences. Les tunisiens de retour, mais aussi les émigrés tunisiens résidant encore à l'étranger, contribuent également au développement économique de la Tunisie au travers de leurs transferts de fonds, de la création d'entreprises ou d'investissements, qui sont des moteurs clés de la création de nouveaux emplois.»