Le point focal de ces propos ne concerne ni la Saydia, ni l'Espérance. Il s'agit de Guidara. Ce joueur a signé deux licences, a empoché deux pactoles et c'est la deuxième licence qui est validée. Il va être sanctionné. Soit. Mais le CNAS a ouvert la porte à toutes formes d'abus de la part des joueurs. Mais il s'agit tout bonnement de signature de deux “contrats”, de deux licences. Qu'il joue à la Saydia ou qu'il joue à l'Espérance, cela importe peu... Selon quelques éminents juristes et hommes de loi, cette brèche risque de provoquer un précédent. Ne lui fait-on pas (au joueur) trop d'honneurs* ? Signalons que la commission du CNAS dans cette affaire était comme suit: - M. Rafik Day Dali, ancien président de la fédération de basket-ball, désigné par le président du CNOT - M. Rafrafi pour défendre les intérêts de la Saydia Sports - M. Samir Annabi pour défendre les intérêts de la fédération Par souci d'équité, l'Espérance, “partie-prenante” dans l'affaire (sans être un élément juridique dans “l'instruction” du dossier - car il s'agissait de recours contre la décision fédérale! - a été sollicitée pour exposer ses doléances... Cela dit soyons logiques. Si Guidara est qualifié pour la Saydia, c'est qu'il ne serait pas en infraction et qu'on aurait fait abstraction de sa licence pour l'Espérance . Mais alors pourquoi ordonner à la fédération de le sanctionner? Sur le plan procédural, cette décision est définitive. Le seul recours c'est le TAS (Le Tribunal Administratif du Sport): une instance internationale) et que le requérant doit payer une somme de 10 mille dollars parce que dans cette instance les juges sont rémunérés. Nous avons eu l'avis de Hamdi Meddeb, présient de l'Espérance. Pour lui Guidara ne veut plus jouer pour l'Espérance et il n'y a donc pas de raisons que l'Espérance s'y accorche. Raouf KHALSI
* Qui est Bosman? Et pourtant l'arrêt Bosman a bouleversé la donne du football mondial