Le président élu du CA Bizertin, Abessalem Saïdani vient de réitérer l'appel qu'il a lancé le 30 avril dernier au comité présidé par Samir Yakoubi pour honorer ses engagements en veillant à la gestion des affaires du club cabiste jusqu'au 15 juillet conformément à l'accord du 6 mars dernier. Rappelons que le dit comité provisoire a pris lé décision au début du mois d'avril de mettre fin à ses fonctions après l'interruption des compétitions sportives dans le pays à cause de la pandémie du coronavirus. Le fait nouveau figurant dans le second appel de Abdessalem Saïdani, c'est son engagement formel à reprendre ses fonctions de président du club après le 15 juillet, date à laquelle le mandatement du comité provisoire de Samir Yakoubi prendra fin, Saïdani a tenu à assurer par la même occasion qu'il continuera à assumer la présidence du CAB jusqu'à la fin de la saison et la tenue d'une assemblée générale élective qui aura la charge d'élire un nouveau bureau directeur; Abdessaleme Saïdani a indiqué aussi ,qu'en cas de refus de Samir Yakoubi d'honorer ses engagements, il se verrait alors dans l'obligation de choisir une autre personnalité devant le suppléer à la tête du comité provisoire. Comme on pourrait le constater le club cabiste ne voit pas toujours venir le bout du tunnel. Au moment même où le CAB se voit en butte à une double crise directionnelle et financière, son équipe première de football, classée à l'avant dernière place au classement général risque le purgatoire et la relégation en Ligue 2. Il est malheureux de voir un parmi nos clubs les plus prestigieux clubs, traînant derrière lui une longue et riche histoire qui a la prédisposé qui a fait de lui, à juste titre le porte-fanion de toute une région, dans une aussi mauvaise posture. Ce qui est encore plus triste, c'est qu'au moment où le CAB a fortement besoin, étant donné le caractère urgent de la situation, du consensus et de l'union de tous ses enfants pour qu'il puisse sortir du creux de la vague, on constate ,malheureusement, tout le contraire, Toutefois sachant l'amour sans bornes que vouent les supporters à leurs couleurs, on ne désespère pas de voir la raison l'emporter, finalement, au sein de la famille bizertine qui est appelée à oeuvrer, tant qu'il est encore temps, à sortir leur club de l'impasse.