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Un scandale médiatique bien organisé !!!
Publié dans Le Temps le 12 - 11 - 2020

p class="p1" style="text-align: justify; text-indent: 8.5px; font-variant-numeric: normal; font-variant-east-asian: normal; font-stretch: normal; font-size: 13px; line-height: normal; font-family: "Myriad Pro";"Le Temps - Jameleddine EL HAJJI p class="p2" style="text-align: justify; text-indent: 8.5px; font-variant-numeric: normal; font-variant-east-asian: normal; font-stretch: normal; font-size: 11px; line-height: normal; font-family: "Myriad Pro";"Revenons aux unités simples ! De 2014 à 2019, combien le président de l'ARP (Assemblée des représentants du peuple), Mohamed Ennaceur a-t-il totalisé comme temps de passage à la télé ? Combien de passages et pour parler de quoi ? L'homme était un haut responsable de Nidaa Tounes, aux côtés de Béji Caïd Essebsi devenu, Président de la République, et donc un simple président d'honneur du parti qu'il avait fondé lui-même. Pour comprendre la gravité de ce qui se passe actuellement, nos « instituts » de recherches en toutes discipline, en particulier ceux financés d'une coopération étrangère, seront bien inspirés de se pencher sur l'étude de ces apparitions de Mohamed Ennaceur, de leur contenu, et de leur tonalité même, afin que la réalité présente nous dévoile le visage infect de ce que nous subissons aujourd'hui, comme pratiques et propos déprimants, voire insultants pour les abc de la notion même de démocratie.
Qu'une chaine télé privée organise une tribune nocturne à un membre de parti qui prépare sa dissidence, c'est dans le cours normal des choses. En vertu des lois en vigueur et de l'omerta régnante, Abdellatif Mekki avait toute la latitude de saisir la balle au bond, et de rebondir sur les problèmes de son parti. Même si son passage fut dans une émission fourre-tout, où la politique est réduite à une suite de gags, dont la finalité ne dépasse pas un « buzz » éphémère et sans lendemain.
Les vertus du « parallèle »
Que « La chaine nationale », en parallèle, et simultanément, passe un « entretien » avec Rached Ghannouchi, drapé d'une quadruple casquette, voilà qui donne à réfléchir ! Qui était à l'antenne? Le chef du parti islamiste Ennahdha? Le Morchid d'une secte religieuse? Du chef de l'Assemblée des représentants du peuple? Ou du membre permanent de l'Union mondiale des oulémas musulmans de Youssef Qaradhaoui? La question de sa vraie casquette ne lui a pas été posée. L'interviewer l'a pris sur lui, en le présentant comme étant «Monsieur le Président»...entendez de l'ARP, bien que l'ellipse soit tout sauf innocente.
Sur le contenu de cet «entretien», nous avons eu droit (contre la redevance télé versée chaque mois à la STEG), à un flot d'inepties indignes d'un chef de quartier des années 1960, en Tunisie. Nous n'allons pas nous étendre sur les messages empoisonnés que le chef de l'ARP, qui doit son ascension à une vaste supercherie qu'aucune institution n'a osé mettre en cause, a eu la possibilité d'étaler, contre les sourires complaisants d'un interviewer par trop complice. Des messages pluridirectionnels. A l'encontre de ses détracteurs au sein de son propre parti, contre les parties et milieux hostiles à la version qu'il prépare pour la réconciliation nationale, un tremplin par ailleurs pour le moins éjectable pour son propre cas. Contre le président de la République, encore pas très clair sur les modalités d'application de son «Le peuple veut», et que certains mettent déjà sur son compte pour ce qui s'est passé au Kamour. Enfin contre sa bête noire, la présidente du PDL, pari destourien libre, Abir Moussi, qui s'apprête à «internationaliser» son ou ses conflits avec l'homme, son parti et leurs ramifications métastasiques.
Faites comme El Kamour !
Le clou de ce spectacle tragicomique, ce sont les chaleureuses congratulations qu'il a égrenées à l'adresse de la province du Kamour, laquelle a pu «enfin» mettre la main sur «ses» richesses, appelant, en termes à peine voilés, les autres régions à en faire de même ! Et si tout le monde en fait autant, semblait-il dire !
Certains Facebookers ne manquant pas d'humour, ont vite traduit cette «sagesse» en dialecte tunisien par «Dhraek Ya Allef !».
Les dissidents islamistes et El Kamour ne peuvent à eux seuls expliquer cette apparition messianique de Rached Ghannouchi, qui n'a jamais dépassé 5% des intentions de vote à la présidentielle, qui a cru bon de narguer la galerie, en faisant baigner dans le flou ses intentions électorales prochaines, qu'il s'agit de son propre mouvement Ennahdha ou des prochaines présidentielles, là où Djo Biden ou Trump seront ses petit-fils, puisque notre héros aura plus que 80 ans à cette date de 2024.
Se présente alors l'une des constantes chez Rached Ghannouchi, qui vit mal la présidence de Kaïs Saïed. Parmi ses actes de bravoure, le bilan «tunisien» de Ghannouchi durant l'année parlementaire écoulée, ne présente aucun fait d'armes digne de ce nom au plan intérieur. C'est pourquoi il semble tirer un malin plaisir de tout ce qui peut enquiquiner le Président de la République. L'année, en effet, a été riche en pratiques d'interférences et de brouillages de la diplomatie officielle du pays. Ses contacts avec Erdogan, Sarraj, et autres responsables qataris, dans le dos du chef de l'Etat et du ministre des Affaires étrangères, sont restés à jamais gravés en lettres suspectes, voire criminelles, dans les annales du pouvoir Législatif du pays. Ce qui reste troublant, c'est qu'en ce faisant, aucune institution de régulation ou de pouvoir n'a daigné lui demander de comptes, pour des faits et des contacts avec l'étranger, qui frisent le crime de haute trahison.
C'est dans cette droite ligne que notre illustre orateur n'a pas ménagé son verbe pour se répandre en termes plus ou moins acres, sur le dossier libyen, à quelques heures du début de la conférence libyenne de Tunis, sous la houlette du Président de la République. Pour la première fois, nous avions eu affaire à un homme qui ne pèse pas lourd devant les méfaits qu'il accumule à chaque intervention médiatique qu'«on» lui organise au gré de l'actualité.
Un personnage, en somme trop léger, auquel notre télévision nationale a tenté de conférer un poids qu'il n'a point, et qu'il n'aura jamais, par la simple logique de l'histoire. Un exemple parfait des méfaits de l'improvisation en matière de journalisme politique. Bref, un raté bien réussi par El Watania 1, en plein prime-time !
Pour redresser la barre, il serait bien indiqué que cette chaine organise les mêmes soirées pour «le reste» des chefs des partis politiques de la place. Avec la même complaisance. Elle en aura pour quatre ans, à un rythme hebdo. Car nous ne rêvons plus de la «qualité». Notre ultime aspiration et souhait c'est de voir la télévision nationale faire preuve «d'égalité dans la médiocrité, entre tous». Pour que personne n'échappe au naufrage à venir.
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