Les révélations relatives à la lettre empoisonnée, parvenue à la présidence de la République et qui semblait viser le somme de l'Etat est venue montrer, si besoin est, l'ampleur des dégâts faits par cette classe politique qui ne recule devant rien, pour se positionner, et qui fait passer les intérêts restreints, avant ceux de tout un pays. Au lieu de chercher les sources du mal, tout le monde s'est mis à spéculer, alors que c'est le prestige de la Tunisie et sa souveraineté sont touchés à travers ce que certains fomentent pour le destin du président de la République, et cela en dit long sur le patriotisme qui les anime, ainsi que sur leur attachement à ce pays. Certains même se sont mis à faire douter de la véracité de l'affaire, alors que cette idée n'aurait pas due, même, effleurer leur esprit simple et malsain, parce que c'est le pouvoir lui-même qui doit être ébranlé, par cet acte et que si on arrive à être capable de porter atteinte au chef de l'Etat, il en sera de même pour d'autres, encore, parmi ceux qui ne sont pas parmi les instigateurs de cette tentative d'attentat, comme cela fut le cas pour les martyrs Chokri Belaïd et Haj Mohamed Brahmi. Le terrorisme est une arme qui n'a pas de limites. Il peut frapper n'importe où et n'importe comment, puisque les auteurs des attentats offrent ce qui est le plus cher –soit, leur vie-, pour atteindre leur objectif. Aujourd'hui, le pays est dans l'œil du cyclone et le comble est que la communication véritable, comme la veut tout un peuple, est, totalement, absente, alors qu'elle est parmi les outils essentiels pour gérer les affaires de l'Etat qui n'est pas une simple boutique d'épicier ou de gargotier gérée au jour le jour. Malheureusement, les trois têtes du pouvoir qui sont à couteaux tirés ne semblent pas voir le mal qu'ils sont en train de faire à la Tunisie. Le malheur, aussi, est que le président de la République –et on le lui rappelle, gentiment ne s'est pas mis dans son costume de président de la République, en poursuivant ses accusations en l'air, alors que certains profitent pour faire de dommages plus importants. Le peuple a besoin d'une communication claire sur l'état des lieux. Il a, aussi, envie de savoir qui lui veut du bien et qui participe à enfoncer davantage le clou, dans le cercueil du pays. Il est donc nécessaire de faire face à tout les problèmes par une communication claire qui ne laisse pas lieu au doute... et c'est à partir de là qu'on peut estimer qu'on peut gagner la partie.