Des encouragements indéniables, des restructurations considérables ont été accordées ces dernières années à l'enseignement, un secteur tant apprécié pour sa noble cause car l'être humain en général, et sa mondialisation depuis longtemps, probablement, par instinct naturel, donnent à cette cause une place de choix plus que respectable à ses précurseurs. Toutefois, la progression de ce secteur doit se dérouler dans une ambiance sereine, pleine de droiture et d'estime les uns des autres, voire d'entraide bénévole et spontanée que les enseignants et les enseignés, indépendamment de leurs origines ou ethnies, se côtoient avec le respect humain, et de même, avec le respect de l'entourage qui les régie. Pour que cette relation se multiplie, surtout qu'il s'agit d'enfants ou d'adolescents, donc supposés être dans une phase de développement orgasmique. Les punitions ou mieux encore les appels de remise en état de lucidité, se réalisent avec âme et conscience. Puisque les temps des violences physiques, si minimes soient-elles même en s'amusant, sont révolus. Ce n'est plus comme l'a prétendu un jour, du début du siècle précédent, un maître à ses inspecteurs qui l'ont surpris en train de corriger un de ses élèves à l'aide d'une branche d'olivier préparée spécialement pour ces gestes impulsifs. Ainsi les tapes à la recette sur le bout des doigts, les envois au piquet (coin postérieur de la salle de classe), les retenues debout en cloche pied,etc... sont révolus. Ils ont cédé leur place à l'ère de la pédagogie psychologique, de légalité et de l'application du règlement, dit intérieur sans déformation ni exagération pouvant donc affecter cette pédagogie devenue bénéfique à tout enfant intégrant l'enseignement dans ses prémices. Quelques cas, isolés ou mieux encore exceptionnels, continuent, tout de même d'apparaître de temps à autre. Ils finiront sûrement par disparaître à l'aide de maintes restructurations précédemment évoquées. Parmi lesquels cas, celui des élèves, candidats au baccalauréat de cette année, dans un lycée fort prestigieux de la banlieue Nord. Ils ont été renvoyés pour un jour, pour avoir été en retard à leur cours en raison d'une mutation imprévue de salle. Les parents n'ont pas été avisés de cette décision et les supplices des concernés n'ont pas été exaucés. La décision est intransigeante et la sentence est sans appel. Elle s'est basée sur l'article premier (peut être aussi peu clair), que tout retard est passible de sanction, sans en préciser la nature. Par conséquence, toutes les sanctions deviennent possibles, même à l'encontre de ceux dont la conduite, le comportement et l'assiduité sont exemplaires. Et, avant qu'un professeur ne prenne une telle décision, il est nécessaire qu'il consulte ses collègues (professeurs et auxiliaires) et qu'il avise les parents. La réussite de l'enseignement dépend de la complémentarité entre les divers intervenants (établissement scolaire, parents et corps enseignant). Cette relation doit s'entretenir dans la sérénité, l'entente et le respect mutuel. Toutes les interventions se réalisent avec le bon sens. Que les réunions trimestrielles enseignants-parents se déroulent dans une atmosphère conviviale sans approximatives interprétations ou erronées présomptions, soit de la part des uns ou de la part des autres pouvant influer négativement sur le moral et sur le développement de l'élève. L'utilité de ces réunions, par conséquent, serait superflue et pourrait entraîner des équivoques. Que l'enseignement, comme il l'est aujourd'hui, continue de progresser et que sa propagation, comme la nourriture ou l'air, concernera les différentes souches et les différentes catégories d'âges sans relâche jusqu'au dernier souffle.