L'arbitre béninois Bonaventure Coffi Codjia a été désigné pour officier la finale de la 26ème Coupe d'Afrique des Nations (CAN). Devenu arbitre international en 1994, l'incontournable sifflet béninois en est à sa cinquième CAN, après avoir officié lors de la Coupe du monde 2002, de la Coupe des Confédérations 1999 et 2003, des championnats du monde juniors (2001, 2005) et de quatre Coupes d'Afrique des nations (2000, 2002, 2004 et 2006). Agé de 40 ans, ce fils d'un ancien arbitre international (Alphonse Codjia), Bonaventure Coffi Codjia, qui était jusqu'en 1986 joueur rêvait de devenir un joueur professionnel reconnu sur le plan international. Suite à un accident qui l'a éloigné des terrains de foot pendant un moment, il accepte d'embrasser la carrière d'arbitrage. Avec l'aide de son père, qui lui en avait d'ailleurs fait la proposition, il arrivera à braver les railleries de ses anciens camarades pour qui la profession d'arbitre, n'est que « l'affaire de ceux qui ne veulent pas se gêner ». Devenu en 1987 arbitre de district, il a gravi régulièrement les échelons pour passer d'arbitre fédéral en 1991 à celui d'international en 1994, année où a commencé sa carrière africaine, avec à ce jour, plus de quarante matches à son actif. Plus à l'aise sur le terrain de foot que partout ailleurs, cet agent de la Société de Constation en Expertise Maritime confie qu'il n'aurait pas pu s'épanouir et mener librement sa profession, s'il n'avait pas fait carrière dans cette société, créée en collaboration avec son père. Avec son dynamisme et sa passion pour l'arbitrage, il assure s'arranger pour que ses « fréquentes absences ne pèsent pas sur l'évolution de la société ». Passionné du sport, Coffi dont l'arme de réussite est « la persévérance et l'humilité », rêve toujours de gravir les échelons qui pourront faire de lui une star internationale de l'arbitrage.